Vendredi 18 Septembre :
A mon arrivée Stéphane me dit qu'il a trouvé Calypso bizarre d'un postérieur en l'emmenant au paddock le matin, et qu'il faudrait que je vérifie si tout va bien. Zut alors.
Je vais donc voir Joli Coeur, qui vient me saluer, mais à priori pas de soucis pendant ses déplacements ici... Bon, j'ai un cours alors je remet à plus tard l'examen approfondi. Lorsque je peux le sortir, j'observe inquiète son arrière-main mais je ne remarque toujours rien. Je décide de le lâcher dans la grande carrière. Le lâcher pour le voir trotter (les boiteries se distinguent mieux au trot qu'aux autres allures) et dans la grande carrière parce qu'on a déjà fait la petite l'autre fois et qu'il faut évoluer dans la vie.
D'après les ruades et le galop fort dynamique qu'il prend pour aller faire le tour du voisinage, ça semble toujours aller bien pour ses jambes. Décidément oui, il va bien. Il alterne entre les paddock de Djinn et Vito, et la barrière du cross où il n'y a personne au début.
C'est les poneys qui le découvrent d'abord, Mozart Hidalgo et Okiko. Mozart se fait un devoir d'accueillir convenablement chaque nouvel équidé du club. Okiko s'en fiche, par contre, il broute.
Ensuite ça défile, Qorik n'est pas du tout ravi de la concurrence, surtout que Quadidja semble conquise en deux secondes par Calypso. Ça castagne un peu, je me suis mise pas loin et j'interviens trois ou quatre fois pour envoyer Qorik et ses femmes plus loin.
Globalement les mâles du cross sont carrément agressifs d'emblée avec Calypso.
On reste encore un bon moment, moi surveillant, Calypso faisant des grandes galopades dans un sens puis dans l'autre.
Quand je le rentre il est plus trempé que si on avait bossé. Douche et shampoing, du coup.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire