samedi 21 mai 2016

Journal de Luciole [13] Stage "parage naturel" avec Guillaume Parisot

Il s'est déroulé les 7 et 8 mai à côté de Panissières. Dans le programme de départ, j'avais un stage d'une journée bien plus loin que ça avec un autre intervenant, mais ça a été annulé. Pour le coup, tant mieux !
Comme je voulais quand même vraiment m'informer (au minimum) sur cette option des pieds nus et du parage naturel, j'ai recommencé mes recherches et avec de la chance je me suis inscris à la dernière minute... Merci Stéphanie !! (L'organisatrice du stage qui a pris le temps de m'expliquer tout bien)

Je connaissais Guillaume Parisot grâce à son blog : Podologie Équine Libre, et si ça ne vous dit rien, vous avez une fabuleuse et conséquente découverte à faire !
Me voilà donc à m'équiper de neuf (pour le matos) et de moins neuf (pour les vêtements) en une semaine pour être parée à parer. Je ne connaissais le maniement d'aucun outil que j'ai commandé pour l'occasion... Et oui, comme pour les autres stages, on part de loin.

Ça tombe bien, le 1er jour de stage est entièrement consacré à la théorie. Si vous avez lu les autres articles de ce journal, vous savez que j'en découvre de belles à chaque nouveau stage, des choses qui pourtant pourraient être avantageusement connues bien plus tôt ? Et bien ça n'a pas manqué.
Une mine d'information, anatomiques, physiologiques, biomécaniques, avec le soucis du détail, et des réponses à toute question survenant, c'est ce qui nous a été offert.
Tout ça illustré par des photos / dessins / vidéos venant de multiples sources : naturalistes, vétérinaires, scientifiques,...

C'était totalement passionnant.




2ème jour : Révisions rapides et entraînement pour prendre les mesures anatomiques nécessaires à un parage raisonné. Chacun sa petite ardoise blanche, c'est là qu'on tente de mettre en place tous les repères qu'on pensait pourtant avoir bien assimilé la veille... C'est en faisant qu'on apprends, donc les ardoises c'est bien, mais des pieds de chevaux, c'est mieux !
Oui, cependant pour faire nos ratés en toute sécurité, nous travaillons sur des pieds de chevaux morts. Le concept peut refroidir, mais nous remercions les pieds "cobayes" empruntés à l'abattoir voisin de leur sacrifice.



Parce que des ratés, il y en a, le temps déjà d'amadouer la pince à parer : "Oups... Je crois que je viens de massacrer la ligne blanche...", la reinette, la rape : "Ouf... Vive les gants, j'ai encore ripé", etc.
Petit à petit, on continue à tester des choses mais en prenant confiance et surtout en respectant les repères anatomiques que nous avons appris à placer, donc les derniers sabots parés ne sont peut-être pas sublimes, mais ils sont corrects. Ce qui est déjà une super bonne nouvelle.



Tout s'est déroulé dans une super ambiance studieuse mais pas que, avec le beau temps et des organisateurs super aimables.
_____________________________________________

Extraits de notes de stage : 

* D'abord, ne pas nuire.

* Ça vous étonne si je dis qu'on a parlé de l'approche globale du cheval ? Si oui, allez lire les précédents articles ;) Encore une fois, c'est les conditions de vie du cheval, son alimentation, le bon état général, les visites de l'ostéo et d'autres intervenants qui font un cheval en santé et bien dans sa tête. Aucun de ces éléments ne peut résoudre tous les problèmes, mais il y a de bonnes chances que la combinaison de tous les résolvent. 

* Pour déterminer le parage nécessaire : Prise en compte de tout l'environnement du cheval. Sols sur lesquels il évolue, poids, travail, objectifs du cavalier, météo...

* Le fer empêche le sabot de fonctionner comme il le devrait. (Point d'impact naturel "sur les talons", action de la fourchette et de la sole périphérique dans l'appui) 
Le cerveau du cheval le perçoit de fait différemment au fil du temps, et ne le vascularise plus autant. C'est réversible, mais de fait, lors d'une remise pied nu d'un cheval ferré, les sensations réapparaissent, la sensibilité également, et le temps de redécouvrir tout ça, ... ça fait mal. 

* C'est pourquoi il faut prévoir une plus ou moins longue rééducation en douceur, (ça peut prendre 1 an pour qu'un pied nu "sain" se forme avec parage régulier !), des hipposandales, etc. (Et vive les paddocks paradise)



_____________________________________________

C'est très très résumé comme résumé, mais c'est parce que j'ai deux armes secrètes !!

Tadaaaaa :

- Un article publié par une stagiaire d'un précédent stage qui a fait ça Bien, (en le lisant avant d'y participer je me suis dit que j'allais vraiment galérer à comprendre tout ça lors du stage, alors qu'en fait pas tant) > Aller lire l'article sur "D'un cheval l'autre"

- Le blog déjà mentionné de Guillaume : Podologie Équine Libre

Si vous avez encore faim de lecture après ces deux liens, j'envisagerai de compléter cet article... ;) 

En tout cas, est-il besoin de préciser que je recommande cette expérience ? 

jeudi 5 mai 2016

Journal de luciole [12] Stage approche globale by Bouillon de Poney






Si vous avez lu les autres articles du "journal", vous comprenez bien qu'un stage intitulé "Approche globale" avait de quoi me séduire.

Le fait que l'une des formatrice soit une amie passionnée et passionnante pas vue depuis... longtemps rajoutait beaucoup à l'intérêt, j'avoue. Oui, des fois c'est comme ça, on ne voit plus les amis passionnés et passionnants, le tourbillon de la vie, les boulots sur plusieurs continents, tout ça... Mais vive internet, les blogs et les réseaux sociaux. Si si !
Ainsi j'ai pu revoir Clio (éducatrice équine et créatrice de l'association Bouillon de Poney, entre moult autres qualités), et Alice (vice-présidente de l'association, et autre amie du club "d'enfance", entre moult autres qualités également) !


Voici Clio, et un poney. Ça va bien ensemble.

Bref, le stage :

Tasmin Roberts, ostéopathe équin, et Clio Marshall, éducateur équin, étaient alliées pour nous donner un tas d'infos, de connaissances, d'idées, de pistes pendant cette journée. Nous avons également pu mettre en pratique la théorie sur deux Adorables poneys et deux non moins adorables (ou peut-être un peu moins selon le favoritisme) chevaux.

Extraits des notes prises pendant le stage :

> Observation des chevaux dans le pré : Se faire une idée de leur état, observer aussi leur comportement individuel dans cet environnement, avec les autres chevaux, avec nous... On retrouve une idée principale de l'intuition : Ne pas sur-analyser, juger ou mal interpréter.
Chercher d'abord à VOIR  vraiment.

> Concept clé abordé à la suite : L'observateur lui-même n'est jamais neutre, prendre en compte son propre état émotionnel et physique dans toute approche du cheval (et de l'humain...). La conscience de soi, le centrage... Et la cohérence. Les chevaux nous "scannent" bien mieux que nous ne le faisons nous-même, et les décalages entre nos sentiments intérieurs et notre apparence extérieure les stressent.

> Présentation et explications des différents points d'observation pour se faire une idée globale, physique et psychique, du cheval.

> Travail sur documents avec Tasmin, charnières du squelette, points clés, ligaments importants et leurs actions, inter connexion des muscles entre eux. Tout est lié. Différentes attitudes pour le cheval, ce que ça provoque avec ou sans cavalier sur le dos. 

> Exercices sur photos : reconnaître les signes de tension ou de décontraction, d'évitement ou de résignation. Comparaisons Avant-Après travail raisonné.

> Les chevaux peuvent évacuer leur surplus d'énergie et/ou de stress en bougeant quand c'est possible. Si ça ne l'est pas, ils emmagasinent avec une capacité plus ou moins grande. La libération se fera éventuellement par le relâchement (c'est bien) ou en "explosant" (c'est moins bien), ou encore par la résignation (pas bien non plus).
La meilleure solution en fait étant de ne pas leur apporter ce surplus de stress ! (Éteindre les bougies du mal-être, comme expliquait Danielle Dibbens)

>  Paradoxe des recherches éthologiques sur les troupeaux "sauvages" : les résultats ne correspondent pas forcément aux chevaux domestiques qui sont soumis à nettement plus de sollicitations, de déplacements, de nouveaux environnements...

> Le cheval apprends dans le relâchement. C'est une notion que j'ai croisé il n'y a pas si longtemps, et qui change beaucoup de choses, notamment la façon de travailler. 
Quel que soit l'exercice que vous demandez à votre cheval, monté, à pied, en liberté... Et surtout si c'est pour acquérir quelque chose de Nouveau, vous ne devez pas considérer que c'est appris tant que l'exercice n'est pas exécuté dans la décontraction/relâchement. 
Le cheval peut bien faire ce que vous lui demandez, il peut vous donner la "bonne réponse" en étant en état de stress et d'inquiétude, de précipitation. Cela ne lui apportera Rien en soi (ça peut être une étape par contre). 

Une des applications de ce principe, c'est qu'il ne faut pas récompenser la bonne-réponse-contractée-et-stressée, mais récompenser le relâchement, même si la réponse est moins exacte. Et récompenser vraiment la bonne-réponse-dans-la-décontraction.

Le cheval fera la différence entre le fait que vous attendiez juste le résultat, ou bien que vous attendiez qu'il soit bien... 

> A propos des récompenses, justement : les adapter au cheval que l'on a en face de soi à ce moment là, ne pas appliquer des choses qui font "généralement" plaisir.
Les friandises alimentaires ne doivent pas être utilisées comme Appât. Proposer au cheval de manger pendant qu'il bug devant quelque chose, c'est lui donner une raison de se déconnecter de l'exercice.
Donner de l'espace au cheval qui aime ça, aller au contact de celui qui préfère ça : récompenses.

> Concevoir le niveau de stress du cheval comme un échelle : L'idée étant de rester toujours au niveau "neutre". (Nous ne voulons PAS arriver en haut de l'échelle)
Donc lorsqu'on sent que ça a grimpé de plusieurs barreaux, laisser redescendre, se contenter de ça pour aujourd'hui, chercher à demander moins... 
Ne pas sauter des paliers. Ne pas enchaîner trop de demandes même si ça semble réussi, sans vérifier que le cheval n'accumule pas de stress. (Ce qui l'empêchera de comprendre, voir plus haut, et risquerait de le faire "exploser" ou se résigner) 

> Signes d'évitement (cheval mal à l'aise, qui fuit le contact, la relation, la séance...) peuvent être très subtils, et trompeurs. 
Vous ferez le stage pour les connaître ;) 
"Chaque signe de décontraction pris un par un, peut être un signe de stress."

> Pratique avec les poneys et/ou chevaux, l'objectif était l'observation de tous les signes avec lesquels nous avons fait connaissance dans la journée. Avec chaque participant des réactions différentes des poneys / chevaux. Pouvoir "lire" tout ça est un vrai plus ! 
Que proposer, que faire pour obtenir moins d'évitement et plus de relâchement ?

_____________________________________________

Côté contractions, il y en avait chez les stagiaires à cause du froid bien présent l'après-midi ! Malgré cela, une super journée, carrément enrichissante et bienfaisante.



Le prochain stage est en Haute-Savoie le 18 juin, n'hésitez pas !


dimanche 1 mai 2016

Journal de Luciole [11] Stage "Cavalier Idéal" avec Véronique Bartin et Jean Pierre Tiffon

Il y a quelques mois je faisais un article sur le livre

Ce qui était prévu : Un stage organisé par le Haras du Grand Orme d'équitation centrée - méthode Alexander le 14 Mars qui fut annulé.

Ce qui arriva : Une prise de contact avec Véronique par mail et un repositionnement sur le stage Cavalier Idéal de 3 jours, les 22 - 23 - 24 Avril.

Le stage se déroule à la Bidauderie à Vierzon, hébergement des stagiaires (qui le veulent) sur place : très bien aménagé et convivial. (Même un feu dans la cheminée le soir !)
Et des repas (proposés, on peut aussi se débrouiller) fort goûtus !

Il est possible de participer avec son cheval mais si vous êtes un forever-sans-cheval comme moi, il y a aussi une cavalerie adaptée à disposition.

Rond de longe, carrière, grande salle chauffée (ouf!) pour la théorie et les exercices au sol, plein de matériel amusant :  ballons, tapis de sol, frites et frites géantes...

__________________

Nous étions 8 participants, dont 6 qui avaient déjà l'habitude des lieux et seulement 2 newbies. On y prend goût à ces stages il semble.
Les 3 jours ont été répartis entre pratique à cheval, pratique à pied avec cheval, exercices à pied sans chevaux et préparation mentale / théorie pédagogie. 

Une approche globale centrée sur chaque cavalier. Car oui, comme pour les chevaux, chacun de nous est unique ! (Vous le saviez ? Le savoir c'est bien, le mettre en pratique c'est mieux)

Mon épaule droite est plus haute que la gauche (déjà repéré par Danielle lors du stage Tellington ça), et en fait toute la droite de mon dos est plus musclé. Ma tête à tendance à plonger vers le sol, ou plus discrètement à pencher à droite. "Elodie, ton fil d'argent !"
A cheval mes épaules ne se tiennent pas pendant les courbes (repéré par Jacques lors du stage Chiron), mon fil d'argent se coupe encore, et mes jambes sont bien trop en avant. (mode balabaignade bonjour !). Travail, travail !!
Mes ressentis et mon apprentissage passent plutôt par le canal visuel (panoramique). J'ai comme pas mal de monde du mal à appliquer AEVA (Accueil, Ecoute, Valorisation, Action), et actuellement ma météo émotionnelle est au beau fixe.

___________________

Place aux extraits de note prises pendant le stage :

> Choix d'une photo qui nous correspond ou nous "parle" dans les magasines équestres. La mienne est sans cavaliers, on voit quelques chevaux bien contents en troupeau. (Me font penser à ceux du CHE). Bon le titre de l'article parle d'une maladie grave mais passons XD 
Parmi les explications des stagiaires, le mot "connexion" revient beaucoup, que ce soit à pied ou à cheval. 

> La connexion avec le cheval commence par la connexion avec soi-même.

>  Questionnement sur les canaux qu'on utilise plus volontiers à cheval : Un des 5 sens, ou le dialogue intérieur ? Pour l'apprentissage nous serons plus marqués par les informations si elles sont dans ce même canal. Essayer de développer les autres tout de même. 

> 3 principes de base de l'équitation centrée : 
- Être assis sur "le triangle d'or", les deux ischions et l'entrejambe. Poids répartis entre les étriers et les fesses (cf stage J.Charandack). 
- Fil d'argent : attaché à la tête qui donne une direction vers le haut. La position de la tête équilibre tout le corps, et pas seulement métaphoriquement mais mécaniquement !
- Fil d'applomb : alignement de la tête aux hanches et aux pieds. 

> Sentiment des articulations souples, en se laissant guider par une autre personne. Dès que l'on contracte une partie du corps, tout se contracte et se bloque... Pour les chevaux idem ! Perte du mouvement immédiate. 

> Travail en liberté avec le cheval dans le rond : doser l'énergie que l'on envoie, la canaliser.

> A cheval, je lève les bras pour étirer mon dos (exercice dont j'ai bien besoin) et me ré aligner. Je tente de caler mes jambes dans leur nouvelle et meilleure position, je les sens complètement inaptes à prendre du poids ainsi... Mais ça vient petit à petit, et ça libère le dos de Socrate (mon cheval) qui gagne tout de suite en déplacement et en relâchement. 

> En salle à pied : travail sur la différence entre force et direction... Tenir son bras à l'horizontale devant soi, tendu en utilisant nos muscles. Puis la même chose, mais en utilisant la direction, sans contracter ni bloquer. Rien à voir ! 

> Séance en salle sur la peur, quoi en faire, comment faire avec elle ?

> Séance en longues rênes, on finit les yeux bandés à suivre le cheval "à la sensation", ça semble très compliqué en théorie mais ça se fait bien finalement, très intéressant. (Un autre piéton est près de nous pour éviter qu'on s'encastre dans un mur, mais le cheval est un bon guide !) 

> Longe 2/2, accueillir l'autre, écouter son objectif et ses commentaires avant séance, valoriser les acquis et la volonté, et agir : proposer des exercices. Puis on échange ^^ Je fais encore plein de "bras en l'air" en profitant de ne pas avoir à diriger, puis test les transitions à l'assiette aussi aux trois allures. Je fais travailler la décontraction et la confiance dans les départs au galop et le galop quand c'est mon tour d'être la longeuse. 

> Socrate est un cheval à l'essai, arrivé depuis 3 jours sur les lieux. Il est chou. "Vert" dans le travail, pas beaucoup de boulot ni de concentration d'abord, mais du mieux à chaque séance. Et super maître d'école pour moi puisque très réactif à ... tout :D Ma position, l'environnement, les indications, mes mauvaises manies à l'obstacle ! Donc contente de finir sur une bonne séance sur le plat Et sur les barres grâce aux conseils de Véronique. 

> Exercices allongés sur les tapis avec le gros ballon, le petit, les frites... Pleins d'étirements et d'équilibration. Prendre conscience de soi, du fonctionnement de son corps et se relâcher...

________________________________________

La formule duo Véronique et Jean-Pierre fonctionne très bien, stage très complet et ambiance détendue mais motivante ! Les formateurs prennent le temps d'écouter (et de valoriser ^^ ) chaque cas d'étude que nous sommes afin de nous aider à nous situer et à construire une progression réalisable.

Des exercices physiques et psychiques, des outils pour se centrer, se connecter, être conscient de notre pouvoir sur nous-même.

Une expérience fort enrichissante et à reconduire à l'occasion ! Merci à Véronique, Jean-Pierre et tous les autres participants. (Oui du masculin, il y avait un Gilles !)

Peu de photos car ma foi... J'étais à cheval ou allongée sur un tapis ! :D



Le champ de la cohérence universelle - Lynne Mc Taggart

Well ! 
Expérience intéressante. Je galérais très franchement pendant la lecture, sans comprendre la moitié des pages je pense, à cause de mon aversion pour la physique, chimie et autres disciplines scientifiques. En l'occurrence il s'agit de physique quantique, et à part dans la série humoristique The Big Bang Théory, je ne m'en étais jamais approchée. 

Malgré la vulgarisation bienvenue réalisée par l'auteur, c'était donc très ardu. Cependant, grâce à la même vulgarisation, et le style d'écriture, et les informations précises, documentées et référencées, c'était quand même super passionnant et plaisant à lire ! 

Je me dis qu'une personne plus douées pour les sciences basiques devrait trouver ça encore mieux, du coup. (Ou complètement bidon et plein d'erreurs, allez savoir) 

Pourquoi cette lecture ? 
Elle était dans les indispensables de la bibliothèque de Linda Tellington-Jones. Et ayant adoré le livre de Linda et sa culture certaine, j'ai commandé pas mal de ses indispensables. 

Bon, je viens de terminer la RELECTURE du livre (c'est pas courant que je relise, et immédiatement encore moins) et j'ai relevé des passages intéressants et que j'ai à peu près compris ou que je compte comprendre dans un présent proche. Ah ah. 

Ce qui est chouette, c'est qu'arrivée à la fin de l'ouvrage terminé d'écrire en 2005, je me suis sentie flouée comme après un épisode de série à suspens. "Mais ! Comment je vais savoir les avancées de tout ça depuis 11 ans ?!" Tout à mon désarroi, j'ai découvert deux jours plus tard dans ma pile de livres à lire : La science de l'intention, par Lynne Mc Taggart, un genre de "suite" du Champ. Ah ah ah ! Parfait. Je l'ai attaqué de suite. 

Je vous laisse avec les extraits. Non, je ne vais pas vous expliquer moi-même le contenu, parce que comme dit précédemment, je n'en ai pas compris la moitié... Mais c'est passionnant ! :D


________________________________________________________

________________________________________________________


"Sur le plan élémentaire, nous, les humains, ne sommes pas que des réactions chimiques, mais plutôt une charge énergétique. Les humains et tous les êtres vivants forment une même énergie au sein d'un champ d'énergie relié à tout. Ce champ d'énergie est le moteur central de notre être et de notre conscience, l'alpha et l'oméga de notre existence.
Dans la relation entre nos corps et l'univers, il n'y a pas de dualité "moi" et "non-moi" ; il y a seulement un champ d'énergie sous-jacent."
Préface, p.13-14
"Avec la découverte de la physique quantique, nous aurions dû écarter pour de bon cette triste vision des choes dès le début du Xxè siècle. En plongeant au cœur de la matière, les pionniers de la physique quantique avaient été étonnés par leurs découvertes. Les infimes particules de matière n'avaient plus rien à voir avec la matière, telle que nous la connaissions. N fait, ce n'était même plus quelque chose. Tantôt, c'était une chose, tantôt une autre complètement différente. Plus étrangement encore, ces particules de matière pouvaient souvent être plusieurs choses à la fois. Mais le plus significatif tenait du fait que ces particules subatomiques n'existaient pas en elles-mêmes, mais seulement en relation avec d'autres. Sur le plan le plus élémentaire, la matière ne pouvait se diviser en petites unités indépendantes. Elle était totalement indivisible. Ainsi, de toute évidence, l'univers était un réseau dynamique d'interconnection. Dès que les choses entraient en contact, elles restaient toujours reliées entre elles où qu'elles se situent dans l'espace et le temps. Le temps et l'espace eux-mêmes semblaient des constructions arbitraires n'ayant plus leur place dans le monde subatomique. En ait, le temps et l'espace tels que nous les connaissions n'existaient pas. D'aussi loin que l'oeil puisse voir, il n'y a que le vaste paysage de l'ici-maintenant."
Préface, p.16
"Fondamentalement, tous les êtres vivants sont constitués de paquets d'énergie quantique qui échangent de l'information avec une inépuisable mer d'énergie. Qui plus est, les êtres vivants émettent une faible radiation, ce qui est un des aspects les plus cruciaux des processus biologiques. Les informations sur tous les aspects de la vie, de la communication cellulaire aux divers processus de contrôles de l'ADN, sont transmis par un échange d'information au niveau quantique. Même notre mental, qui échappe, soi-disant, aux lois de la matière, fonctionne selon des processus quantiques. En fait, la pensée, els sentiments ou tout processus cognitif supérieur correspondent à de l'information quantique pulsée simultanément à travers notre cerveau et notre corps. Et la perception résulte d'interactions entre les particules subatomiques de nos cerveaux et la mer d'énergie quantique. Littéralement, nous résonnons avec notre monde."
Préface, p.18-19

"Également appelé "vide quantique" par les physiciens, le champ du point zéro a reçu le qualificatif de zéro, car les fluctuations du champ sont encore décelables à des températures proches du zéro absolu, ce qui correspond à l'état énergétique existant le plus bas possible, un état où toute matière a été retirée et rien n'est censé rester qui puisse créer du mouvement. L'énergie du point zéro est celle présente dans l'espace le plus vide au niveau d'énergie (la matière subatomique dont le mouvement se rapproche le plus de zéro. Cependant, à cause du principe d'incertitude, il restera toujours un certain mouvement résiduel dû à l'échange de particules virtuelles. On a toujours écarté cette notion parce qu'elle est omniprésente."
2 - La mer de lumière, p.21

"L'effet de la solution d'IgE hautement diluée se mit à augmenter à partir de cette neuvième dilution et continua ainsi avec les dilutions subséquentes. En définitive, comme l'homéopathie l'avait toujours affirmé, plus la solution était diluée, plus l'effet était puissant."
4 – Le langage de la cellule, p.72

"Les molécules communiquent entre elles par des fréquences oscillatoires. Selon toute évidence, le champ du zéro absolu (aussi appelé vide quantique) crée un milieu qui leur permet d'échanger les unes avec les autres de façon non locale et quasi instantanée."
4 – Le langage de la cellule, p.79

"Bohr (et Werner Heisenberg) notèrent ceci : l'expérience montrait qu'un électron n'était pas une entité précise, mais existait en tant que potentiel, superposition ou somme de toutes les probabilités jusqu'à ce que nous l'observions ou le mesurions, ce qui avait alors pour effet de le figer dans un état particulier. Cependant, une fois regardé ou mesuré, l'électron se dissout de nouveau dans l'éther de toutes les possibilités.
Une partie de cette interprétation réside dans la notion de "complémentarité", laquelle implique qu'on ne peut jamais tout savoir au même moment à propos d'une entité quantique telle qu'un électron. L'exemple classique est la position et la vitesse. Si on trouve de l'information concernant un de ses aspects – sa localisation par exemple - , on ne peut déterminer exactement la direction vers laquelle il se dirige, ni sa vitesse."
6 – L'observateur créatif, p.116-117
"[Schmidt] se mit à construire un autre type d'appareil qui correspondait à une version moderne du tirage à pile ou face. Cette machine était fondée sur un système binaire (un système offrant deux choix : oui ou non […]). Elle pouvait générer électroniquement une séquence aléatoire de "piles" ou de "faces" qui était affichée par le mouvement d'une lumière dans un cercle de neuf lampes – parmi lesquelles une était toujours allumée. La lampe du haut se déplaçait vers la lampe suivante dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens contraire. Si on obtenait "face", la lampe suivante dans le sens des aiguilles d'une montre s'allumait. Par contre, avec "pile", c'était la lampe suivant dans le sens contraire des aiguilles d'une montre qui s'allumait. Laissée à elle-même, la machine faisait au hasard le tour du cercle de neuf lampes, en effectuant des mouvements dans chaque direction environ une fois sur deux. Après environ deux minutes et 128 mouvements, cette séquence s'arrêtait tandis que le nombre de piles et de faces générées étaient affiché. La séquence complète des mouvements était également enregistrée automatiquement sur un ruban de papier, tandis que le nombre de piles et de faces était indiqué par un compteur.
Selon Schmidt, il fallait que les participants veuillent que la lumière se déplace plus souvent dans le sens des aiguilles d'une montre. Essentiellement, ce qu'il leur demandait, c'était d'amener l'appareil à produire plus de faces que de piles."
6 – L'observateur créatif, p.123-124

"De plus, Jahn gonfla la machine pour accélérer considérablement son fonctionnement. Quand il eut terminé, il se rendit compte qu'il pouvait rassembler en un seul après-midi plus de données que Rhine n'en avait accumulées au cours de sa vie entière."
6 – L'observateur créatif, p.131


[Note de Luciole : Et là on se dit : Wouah, le pauvre Rhine !]

"D'autres chercheurs utilisant les machines REG découvrirent que les humains n'étaient pas les seuls à exercer cette influence sur le monde physique. En se servant d'une variante des REG de Jahn, un chercheur français nommé René Peoc'h mena aussi une expérience ingénieuse avec des poussons. Dès la naissance de ces derniers, il "imprima" chez eux l'empreinte du REG mobile comme si celui-ci était leur "mère". Ce robot fut ensuite placé à l’extérieur de la cage des poussins et put se déplacer librement. Après un temps, il devint clair que le robot allait plus souvent vers les poussins qu'il ne l'aurait fait s'il s'était simplement déplacé de manière aléatoire. Le désir des poussins d'être près de leur mère était une "intention interférée" qui paraissait avoir incité la machine à se rapprocher de la cage. Peoc'h réalisa une étude similaire avec des jeunes lapins. Sur un REG mobile, il installa une lumière vive que les lapereaux détestaient. Après avoir analysé les données de l'expérience, il observa que les lapins avaient réussi à vouloir que la machine reste à distance."
6 – L'observateur créatif, p.137

"De fait, un des principes centraux de la physique quantique – d'abord proposé par Louis de Broglie – stipule que les entités subatomiques peuvent se comporter soit comme des particules (des éléments précis ayant une localisation spécifique dans l'espace), soit comme des ondes (des zones d'influence, diffuses et non délimitées, capables de circuler à travers d'autres ondes et d'interférer avec elles). Jahn et Dunne se penchèrent donc sur l'idée voulant que la même dualité se retrouve dans la conscience. En plus d'avoir son individualité "particulière", chaque conscience peut aussi se comporter "comme une onde", ce qui lui permettait de traverser toute barrière ou distance pour échanger de l'information et interagir avec le monde physique. Quelques fois, la conscience subatomique entrerait en résonance avec certaines substances subatomiques (en d'autres mots, elle oscillerait à la même fréquence que celles-ci). Dans le modèle que Jahn et Dunne élaboraient peu à peu, les "atomes" de conscience se combinaient avec des atomes ordinaires – disons ceux d'un REG – et créaient une "molécule de conscience" dans laquelle le tout différait de ses composantes. Chacun des atomes originaux abandonnait alors son entité individuelle pour s'intégrer à une seule entité plus importante et plus complexe. En somme, fondamentalement, la théorie des deux chercheurs affirmait qu'une cohérence s'établissait entre le sujet et sa machine REG."
6 – L'observateur créatif, p.138

"C'est grâce à cet écran que l'observateur pouvait regarder attentivement le sujet en toute tranquillité, sans qu'il y ait la moindre possibilité d'échanges sensoriels entre eux.
La chance, déterminée par des calculs mathématiques savants, régissait les instruction données au "regardeur". Chaque fois que les instructions le lui dictaient, celui-ci devait fixer intensément l'autre personne sur l'écran pour essayer d'attirer son attention. Pendant ce temps, dans l'autre pièce, le "regardé", installé confortablement dans un fauteuil inclinable, avait reçu l'instruction de penser à toute autre chose qu'au fait qu'on le regardait peut-être.
Braud effectua ces expériences à seize reprises. Dans la majorité des cas, il y avait chez les regardés une activité électrodermique nettement plus grande quand ils étaient regardés que ce à quoi on s'attendrait dans un pourcentage lié à la chance (59% au lieu de 50%), même s'ils n'étaient pas conscients du fait. […]
C'est à partir de ces expériences que Braud acquit de plus en plus la conviction que les gens disposent de moyens de communiquer et de réagir à de l'attention éloignée, même quand ils n'en sont pas conscients."
7 – Rêves en commun, p.153
"Schlitz et Braud avaient entrepris une méta-analyse de toutes les recherches effectuées sur l'effet de l'intention sur d'autres êtres vivants. Des recherches menées un peu partout dans le monde avaient prouvé que l'intention humaine pouvait affecter les bactéries et la levure, les plantes, les fourmis, les poussins, les souris, les rats, les chats, les chiens, les cultures de cellules humaines et l'activité enzymatique. Des tests sur des êtres humains avaient prouvé qu'un groupe de personnes pouvait réellement avoir un effet sur des mouvements oculaires ou moteurs, la respiration, ou même sur les rythmes cérébraux d'un autre groupe d'individus. Les effets étaient certes minimes, mais ils se présentaient à répétition chez des gens ordinaires recrutés afin de tester cette aptitude pour la première fois.
Dans l'ensemble, selon la méta-analyse faite par Braud et Schlitz, les recherches donnaient un taux de réussite de 37%, comparé au résultat de 5% lié à la chance."
7 – Rêves en commun, p.155

"L'effet suscité chez les personnes agitées, par ceux qui tentaient des les calmer [avec l'intention, pas de contact ni d'échange], n'était que légèrement inférieur à l'effet que les gens avaient sur eux-mêmes quand ils employaient des techniques de relaxation. En termes statistiques, cela voulait dire que des gens pouvaient avoir sur d'autres gens quasiment le même effet psychocorporel que ce que ces derniers pourraient avoir sur eux-mêmes. Le fait de laisser une personne exprimer une bonne intention à l'égard d'une autre s'avérait presque aussi efficace qu'une thérapie biofeedback sur soi. […]
Quant aux recherches sur l'activité électrodermique, elles indiquaient un taux de réussite de 47%, comparé au résultat de 5% lié à la chance."
7 – Rêves en commun, p.154

"Les travaux de Braud laissent entendre que l'univers est dans une certaine mesure sous notre contrôle. Nos souhaits et nos intentions créent bel et bien notre réalité, et ils devraient nous servir à mener une vie plus heureuse, à bloquer toute influence défavorable et à nous maintenir dans une bulle protectrice de bonne volonté. Chacun de nous doit donc être attentif à ses souhaits, puisqu'il a le pouvoir de les réaliser !"
7 – Rêves en commun, p.162

"Les travaux de Braud apportaient la preuve de ce que bien d'autres scientifiques étaient en train de réaliser. Notre état d'être naturel en est un de relation, une sorte de tango ou d'influence réciproque constate. Au même titre que les particules atomiques qui nous constituent ne peuvent être séparées de l'espace et des autres particules qui les entourent, les êtres vivant ne peuvent être isolés les uns des autres. Un organisme vivant ayant une cohérence supérieure dans un système désordonné, aléatoire ou chaotique. L'état naturel du monde vivant semblait être l'ordre ou, en quelque sorte, un élan vers une plus grande cohérence. L'entropie semblait donc être la force dominante. Par l'observation et l'intention, nous avons en somme la capacité de projeter une sorte de superradiance dans le monde."
7 – Rêves en commun, p.163

"Backster avait donc essayé de brûler la feuille d'une plante pour ensuite mesurer sa réponse galvanique, comme il aurait mesuré la réponse de la peau d'une personne dont on vérifie les dires. Fait très intéressant, le pyrographe indiqua que la plante affichait la même réaction de montée de stress qu'un être humain ayant subit une brûlure à la main. Plus fascinant encore pour Hal, Backster avait brûlé la feuille d'une plante voisine qui n'était pas reliée à l'équipement. Or, la plante déjà testée, qui était toujours branchée au polygraphe, produisit de nouveau une réaction de "douleur" identique à celle qu'elle avait exprimée lorsqu'on avait brûlé sa propre feuille. Hal en conclut que la première plante avait reçu cette information grâce à un mécanisme extrasensoriel et qu'elle pouvait faire preuve d'empathie. Il semblait donc y avoir une forme d’inter-connectivité entre les êtres vivants.
On avait également observé l'"effet" Backster" entre les plantes et les animaux."
8 – La vision étendue, p.167

"Peu à peu, Puthoff et Targ commencèrent à y croire. Les humains, qu'ils soient doués ou non, semblent avoir la capacité latente de voir n'importe où à distance. Il est clair que les observateurs à distance les plus doués peuvent entrer dans une certaine dimension de la conscience qui leur permet de voir à distance partout dans le monde. Reste que l'inévitable conclusion des expériences des deux chercheurs fut la suivante : toute personne a la capacité de le faire à condition d'y être préparée, et ce, même si elle est très sceptique. L'ingrédient le plus important pour réussir est une atmosphère détendue, et même ludique, qui évite à dessein de causer de l'anxiété ou une anticipation nerveuse chez l'observateur à distance."
8 – La vision étendue, p.181
"En un sens, le Champ nous permet d'avoir tout l'univers à l'intérieur de nous. Ceux qui savent voir à distance ne captent psa quelque chose d'invisible pour le reste d'entre nous. Ils ne font qu'éliminer les distractions. Puisque chaque particule quantique enregistre le monde sous la forme d'ondes et transporte des images du monde à tout instant et à un niveau quantique très profond, un élément de la scène agit probablement comme une balise."
8 – La vision étendue, p.187
"Cependant, les recherches effectuées avec l'aide de Pat Price faisaient ressortir quelque chose de plus extraordinaire encore : elles laissaient entendre que les gens pouvaient "voir" dans le futur ou même dans le passé
Une des notions les plus inviolées, propre au sens que nous avons de nous-mêmes et de notre monde, est celle du temps et de l'espace. Pour nous, l'existence est comme un enchaînement d'événements que nous mesurons avec les montres, les calendriers et les étapes les plus importantes de notre vie. Nous naissons, nous grandissons, nous nous marrions, nous avons des enfants, nous accumulons des biens, maisons, objets -, et nous avons des animaux domestiques. Ce faisant, nous vieillissons, nous acheminant ainsi vers la mort. La preuve la plus tangible de la progression du temps est justement le fait que nous vieillissons physiquement.
Une autre notion inviolée issue de la physique classique est celle qui veut que le monde soit un lieu géométrique rempli d'objets concrets séparés par de l'espace. Selon cette notion, c'est l'espace entre ces objets qui détermine la sorte d'influence qu'un objet exerce sur un autre. Par conséquent, toujours d'après cette notion, si les objets sont à des kilomètres l'un de l'autre, ils ne peuvent avoir d'influence instantanée sur d'autres.
Les recherches menées avec Pat Price et celles du PEAR impliquaient petit à petit que, sur un plan plus fondamental d'existence, il n'existe ni espace ni temps, ni cause ni effet, ni rien qui frappe quelque chose d'autre et occasionne un événement dans l'espace et le temps. Les concepts newtoniens du temps et de l'espace absolus ou la vision d'Einstein d'une espace-temps relatif sont remplacés par quelque chose de plus authentique : l'univers existe dans une sorte de vaste "ici" où le "ici" représente tous les points de l'espace et du temps dans un simple moment. Si les particules subatomiques peuvent interagir au-delà du temps et de l'espace, il se peut aussi qu'il en soit de même pour la matière qu'elles composent. Dans le monde quantique du Champ, un monde subatomique de pur potentiel, la vie existe seulement comme un énorme présent."
9 – Ici et maintenant sans fin, p.192 - 193

"Schmidt créa de temps en temps des bandes de contrôle, c'est-à-dire des bandes où personne n'essayerait d'avoir un effet sur les clics gauches et droits. Comme il s'y attendait, quand il fit jouer ces bandes de contrôle, elles comportaient des clics droits et gauches répartis plus ou moins uniformément.
Le jour d'après, Schmidt demanda à un sujet d'apporter une des bandes chez lui, de l'écouter et d'essayer de faire venir davantage de clics dans son oreille droite. Par la suite, Shmidt fit faire le calcul de clics gauches et droits par son ordinateur. Le résultat sembla défier tout bon sens. En effet, Schmidt découvrit que le sujet avait réussi à changer les données de la machine, un peu comme s'il avait été présent lors de l'enregistrement initial. Qui plus est, ce résultat était aussi bon que les résultats de ses test habituels avec le REG, aussi bon que si la personne avait été assise devant la machine. […]
Il ne pensait pas que ses participants bénévoles avaient changé le passé, effacé une bande ou même refait une nouvelle bande. Selon lui, les "influenceurs" avaient modifié ce qui était survenu en premier lieu. Leur influence avait remonté le temps et affecté l'aspect aléatoire de la machine tel qu'il étai au moment de l'enregistrement initial. Les influenceurs n'avaient pas modifié ce qui s'était passé, mais ce qui se seraient passé initialement. Les intentions futures ou présentes agissent donc sur les probabilités initiales et déterminent quels événements se manifesteront."
9 – Ici et maintenant sans fin, p.201 - 202

"Les tests indiquent donc clairement que les effets Praussnitz-Kustner sur un système aléatoire comme un REG peuvent se produire à n'importe quel moment du passé ou du futur.
Schmidt découvrit également qu'il était important que "l'influenceur" soit le premier observateur. Si quelqu'un entendait la bande au préalable et l'écoutait avec attention, le système semblait moins "disposé" à toute influence ultérieure. Toute forme d'attention concentrée semblait donc figer le système en un état finalisé. Selon quelques études éparses, même l'observation par tout être vivant, humain ou animal, semblait empêcher toute tentative future d'influence."
9 – Ici et maintenant sans fin, p.202

"Ces guérisseurs semblaient tous avoir en commun une capacité à "s'effacer". La plupart avaient dit à Elisabeth qu'après avoir formulé leur intention, ils s'effaçaient et s'abandonnaient à une force de guérison supérieure, un peu comme s'ils ouvraient une porte et laissaient quelque chose de plus grand entrer en eux. Beaucoup de ceux qui avaient obtenu les meilleurs résultats avaient demandé de l'aide au monde des esprits ou à la conscience collective, ou même à un personnage religieux comme Jésus. Ils ne guérissaient pas en leur nom, égoïstement,m ais présentient plutôt une requête : "S'il te plaît, fais que cette personne puisse guérir". De plus, leur visualisation visait beaucoup à relaxer, à lâcher prise ou à laisser l'esprit, la lumière ou l'amour arriver. Que l'être invoqué soit Jésus ou la Femme araignée n'importait guère. […]
En fait, l'approche des guérisseurs de Targ laissait supposer qu'une mémoire collective de l'esprit de guérison pouvait être canalisée comme une force thérapeutique. Ainsi d'après ce modèle, il serait possible de traiter la maladie grâce à une forme de mémoire collective, comme si l'information contenue dans le Champ maintenait les êtres vivants en santé. […]
De tout cela il ressort que l'intention d'un guérisseur pourrait jouer un rôle aussi déterminant que son approche thérapeutique."
10 – Le vide qui guérit, p.227 – 228 - 229

"La révolution scientifique qui vient annonce la fin du dualisme sur tous les plans. Loin de détruire Dieu, la science prouve au contraire son existence pour la première fois, puisqu'elle démontre la présence d'une conscience collective supérieure. Désormais, il n'y a plus deux vérités, celle de la science et celle de la religion, car nous avons enfin une vision unifiée du monde.
Cette révolution de la pensée scientifique promet aussi de nous redonner le sens de l'optimisme, dont nous avait privés la vision aride de la philosophie du Xxè siècle, fortement dérivée des idées de la science. Nous ne sommes pas des êtres isolés menant un vie désespérante sur une planète solitaire au sein d'un univers indifférent. Nous n'avons jamais été seuls, car nous avons toujours fait partir du Grand Tout. Jamais nous n'avons cessé d'être au centre des choses, et ces dernières ne se sont jamais désintégrées, car ce centre les maintient ensemble et nous assurons cette cohésion.
Nous avons beaucoup plus de pouvoir que nous ne le pensons, que ce soit pour nous guérir nous-mêmes ou pour guérir ceux que nous aimons ou notre communauté. Chacun de nous a la capacité d'améliorer son sort et, tous ensemble, nous disposons d'un grand pouvoir collectif qui nous permet d'améliorer notre sort. Sur tous les plans notre vie est entre nos mains."
12 – L'âge du point zéro, p.266



Le champ de la cohérence universelle