vendredi 20 mars 2015

Kiara is back

Et ça fait plaisir. Enfin pour l'instant elle a juste dit une phrase. 
Je n'ai pas envie de bacler le truc, évidemment, j'essaie de caser tous mes héros inventés préférés dans une même histoire. Pour l'instant on a 4 personnages et aucun humain. 

Dans ma vieille histoire, celle des mogas, je voulais écrire en ne prenant AUCUNE référence au monde humain, à notre monde (disons le). Je ne réalise que depuis quelques temps que c'était pas mal ambitieux en fait. Mais à l'époque l'ambition ne me faisait pas défaut, pour ce qui était de l'écriture. 
Chaque fois que je bug sur un début d'histoire, je joue à la dame regrets, dans le style "mais pourtant avant j'écrivais des histoires complètes facilement !" 
Ce n'est qu'avec les années que j'ai commencé à revoir ça honnêtement, et que je me suis rendue compte que non, je n'écrivais rien de complet non plus avant. Mais j'y croyais ! 

Là, en plus, j'ai tous les autres bouquins que j'ai Lus, et qui sont tellement bien écrits, et qui me viennent à l'esprit quand j'essaie d'organiser une scène.. "Tiens, ça ressemble à Games of Throne mais en moins bien". (Oui j'suis mon histoire est dans l'univers médiéval fantastique); Et puis, j'aime pas savoir être incohérente. Je vais me souvenir tout de suite de l'anachronisme que j'ai faillit écrire l'autre fois, c'était une expression vraiment classique, mais classique pour nous. Mhh, c'était quoi... Un truc à la place de "excité"... Ah oui ! Survolté ! J'avais mis : "Il est pas un peu survolté ?" et après je me suis dit wait, les volts... ça n'existait pas au moyen âge.
Pour votre information personnelle, la pile voltaïque a été inventée en 1800 par Alessandro Volta. (De là ce que l'expression soit passée dans la langue... ^^ ) 

Et puis Rilke et King ont dit que si on se réveillait pas avec l'envie irrépressible d'écrire... c'était pas la peine quoi. Enfin ils ont pas dit que c'était pas la peine mais que ce n'étais pas nécessaire (on se répète). Je joue aussi à faire celle qui ne fait que des choses nécessaires, tout le temps. Ah ah ah. 

Mais sinon, il n'y a pas l'envolée insouciante habituelle, vu que je ne suis plus insouciante, à cause de toutes les choses apprises ! Rah, saleté de savoir !! Tout ça ironiquement bien sûr. Si je bossais bien mes backgrounds (mes informations pour le récit) ça rendrait ça mieux en fait, mais j'ai pas envie. 
Une fois à la fin d'un bouquin de Kessel il y avait ses sources, je crois que c'était pour un petit roman, peut-être les coeurs purs... En tout cas, pour ce petit roman, il y avait une montagne de sources ! Alors que Kessel, il a vécu ses 100 vies et qu'ils connaît déjà tout parce qu'il le vit et qu'il parle aux gens et tout... C'est trop fou. 
Bref, plus on essaie d'écrire plus on admire les bons écrivains quoi :D 

Mais je m'en fous, je vais continuer cette histoire avec tous mes chéris ("tuez votre chérie !" dit King. Pas tout de suite monsieur). Et puis comme c'est pas fait pour une carrière internationale, au pire je peux faire des anachronismes si je veux, hein ! Mais je tenterai quand même de n'en point trop faire.

jeudi 5 mars 2015

extrapolation bonus

Dans l'article précédent, j'ai écrit : "Changement nouveau"
Est-ce un pléonasme ?

Je vote oui.

Même si on change (simplifions au maximum) un caillou gris en le peignant en rose, puis en gris, puis en rose. (On ferait ça juste pour illustrer un éventuel pléonasme), le même changement (passer du gris au rose) ne sera pas exactement le même, puisque l'on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve (pitié, encore un fleuve !!) , tout ça tout ça.
Je crois que j'écris juste pour toi, Mokky. Bon allez, ptêtre qu'il y a une ou deux autres personnes qui aiment les paragraphes et les parenthèses complètement gratuites, et les articles complètements gratuits avec de fausses argumentations sans opposants.

Ah ah.

Sinon, j'ai re-re-re-recommencé un début de récit mais je crains qu'il ne soit effacé pour un futur re-re-re-re-re-recommencement. Où est le temps où je croyais que les paragraphes écrits l'étaient pour de bon et qu'on pouvait continuer ?

Se reposer sur ses lauriers

Il y a des périodes où tout est calme.

Bon on a du mal à me trouver un futur collègue, il n'y a plus moyen de remplir mon réservoir d'essence depuis une semaine, il y a une ou deux dents qui tentent un coup d'état en me filant des migraines, je ne sais toujours pas comment rendre Plaisir plus motivé au travail, je dois donner des nouvelles à un paquet de gens, j'ai encore des tonnes d'idées pas concrétisées à appliquer, et pas mal d'urgences qui attendent le stade critique pour que je m'occupe d'elles, mais malgré tout, c'est Calme.

Il n'y a pas de mutinerie en cours, pas de révolution brimée, lorsque je m'arrête de bouger, il n'y a point d'éléments passés ou présents qui me tiraillent, et j'ai de bonnes images à visualiser.

Et c'est en baignant dans cette période de paix que je m'inquiète. Ne devrai-je pas en profiter pour aller plus loin ? Retourner en zone d'inconfort ? Je connais des gens (des auteurs) qui sont des battants. En tant que battants, ils prônent la lutte perpétuelle. Une journée sans victoire est une journée morte, et pas de victoire sans combat.
Nous pouvons croire qu'ils se refusent à l'inutilité, à stagner et à profiter de ce qu'ils sont, ici et aujourd'hui. Ou, ce qu'ils sont est suffisant mais pas ce qu'ils apportent, changent... autour d'eux. Dans tous les cas, ça peut être une bonne dynamique, si elle n'est pas soutenue par l'angoisse.

Je m'égare, comme d'habitude. Le danger n'est pas de se sentir bien et zen. Mais de chercher à conserver cela en s'immobilisant et en refusant tout changement nouveau. Considérer la nouveauté et la remise en question comme des destructeurs potentiels de zénitude, alors que "tout était parfait !".
Ça va, ce n'est pas du tout ce calme là dont il est question. Il est question d'un fleuve (ah bon ? Oui oui) qui trace sa voie en accueillant de nouveaux cours d'eau, avec les remous et les turbulences que ça implique, mais sans s'en offusquer. Ce que n'aimerait pas ce fleuve, ce serait un barrage. Et il n'aimerait pas non plus que quelqu'un vienne s'énerver et déranger l'eau pour qu'elle se change en vin alors que le vin, c'est pas bon.

Je ne me repose pas, je chemine calmement puisque la route est plus longue que ma vie.
Non vraiment, je suis contente d'être contente, et je vous jure que j'essaie de contribuer par les pensées positives à un monde meilleur.

Signé : Texte décousu powa.