mardi 15 septembre 2015

Journal de comm Calypso [8]

Jeudi 10 Septembre : 


Pieds sans friandises, en commençant par l'antérieur droit, ça se passe bien ! Pomme à la fin des 4, par contre quand même. 

Je le lâche dans le rond de longe sans l'équiper. Un peu de mouvement, juste pour mettre en route. Rien de particulier à noter. 

Je récupère Calypso, lui remet le licol et prend la longe. Quelques demandes de reculer en me plaçant vers son épaule, il me donne plutôt de bonnes choses ! Assez léger. Pareil pour les arrêts à la voix. 

Ensuite je commence par demander un déplacement des postérieurs à la suggestion. ça fonctionne bien, et il n'essaie pas de passer au travers du licol. (C'est ce qui m'avait fait remettre ça à plus tard les premières séances. On est "plus tard", maintenant ^^ ) Donc ça fonctionne bien des deux côtés. 
Nouvelle demande par sensation cette fois, c'est à dire en plaçant la main sur lui et en exerçant une pression. Il répond bien aussi des deux côtés, ne fuis pas devant. Cool. 

Passons aux épaules, directement par sensation (toucher) et là surprise : Calypso s'énerve, doucement d'abord, mais comme je ne comprends pas et redemande, il s'énerve de plus en plus ! Hochements de tête de plus en plus amples, mine de départ en avant, puis oreilles couchées et début de bousculade avec la tête vers moi. Ah ouais, quand même ? Juste pour une main sur l'épaule ? 

Et bien oui. Et une fois braqué, c'est dès que j'approche la main qu'il envoie tous ces mauvais signaux. Well well well. ça me rappelle le jour de la piqûre où j'ai fini imprimée sur le mur. En moins violent (et sans murs). Sauf que depuis y en a eu d'autres, bien passées.
Bref. 
Je me contente pour cette séance de désensibilisation, au lieu de la sensibilisation prévue. Lorsqu'il accepte le toucher et le placement "comme si" j'allais lui demander de bouger l'épaule dans le calme, je le laisse tranquille et on termine là-dessus. 

En y repensant après, j'ai eu l'impression que Calypso me demandait une carte officielle m'autorisant à lui demander de déplacer son épaule, et que je n'avais pas encore. C'est marrant. Et ça montre une frontière dans notre communication, derrière laquelle je suis restée aujourd'hui. 

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