lundi 31 août 2015

Journal de comm Calypso [3]

Ah ah, vous vous disiez : elle a finit par s'envoler au bout de la longe et se retrouver sur une autre planète ? Non ! 

Mais je n'ai pas refait de vraie séance depuis car Calypso est passé de cheval entier à hongre. Il a été opéré la semaine dernière, donc depuis nous faisons simplement les soins, et quand je dis "simplement", c'est un euphémisme. 
C'est aussi de l'éducation, et pas des moindres, les soins. 

Mais il se comporte super bien, en fait. Pas plus concentré que d'habitude mais pas plus énervé non plus. 

Ce qui tombe bien c'est qu'il adore l'eau (hâte de l'emmener se baigner !) et donc pour la douche, aucun problème, à part qu'il faut régulièrement le laisser jouer avec le jet d'eau pendant la douche sinon il est en demande et se tortille à l'attache. 

Il y a des piqûres à lui faire, nous avons eu UNE expérience mouvementée dans le box, il s'est braqué et se démenait avant même que j'approche la seringue. (Elodie mode crêpe entre le cheval et le mur...), et puis le lendemain j'y suis allée à la carotte géante et ça s'est passé magnifiquement bien, je crois qu'il n'a pas senti du tout l'injection. Même chose hier, et il en reste une dernière demain, qui se passera très bien aussi. 


30 août 2015 : 


Toujours à la douche, j'ai testé demander les pieds. Comme ils pèsent leur poids, que l'expérience crêpe m'a laissé des douleurs et que Calypso préfère les balancer n'importe comment plutôt que les garder en l'air, j'ai pris une longe plutôt qu'essayer à la main. 

La désensibilisation a été rapide, c'est un cheval zen. Donc le passage de la longe sur les 4 membres, pas de problèmes. Il a levé un peu le postérieur droit, j'ai attendu qu'il le repose pour enlever la longe, et caresser, ensuite plus de soucis, il ne leva plus. 

J'ai commencé par un antérieur, la longe calée sans tension sous le boulet, je demande de lever en touchant/pinçant à la châtaigne. Il y répond super bien, en quelques secondes il lève le sabot. Par contre, en moins de quelques secondes il le repose, aussi. 
Lorsqu'il lève j'essaie de le soutenir un peu avec la longe, mais ça ne l'intéresse pas DU TOUT de rester sur trois jambes. Donc je suis forcée (car faible femme) de lâcher vraiment rapidement quand il envoie devant, sur le côté ou se casse un peu la figure. 

Je redemande jusqu'à avoir un infime instant de plus en l'air sans mouvements violents et je repose avant qu'ils n'apparaissent. Puis je passe à l'autre antérieur. C'est légèrement mieux, mais légèrement seulement. 

Les postérieurs, plus faciles ! Il tient mieux son équilibre je pense et donc je peux garder un des pieds plusieurs secondes sans batailler puis le reposer et récompenser avec enthousiasme. 

Mais pour l'instant les réactions sont mécaniques et il n'a pas encore compris la vraie demande de me laisser le pied. Comme j'ai bien mal au bras et au torse, j'en reste là pour cette fois. 

Ah, et auparavant, je l'ai lâché dans la carrière de dressage pour la 2ème fois, au lieu du rond de longe. C'est plus grand, et il y a une voisine dans son paddock ! 
Puis le 30 août donc, j'ai lâché aussi Kalie dans la carrière d'à côté, ce qui faisait DEUX voisines ! La classe. 

Bon Kalie est restée plutôt loin, (je m'en doutais et ça m'allait bien parce qu'il ne me calcule plus DU TOUT quand il y a une jument près), Djinn a pas mal flirté avec lui de l'autre côté des barrières. 
J'ai mis du temps à le récupérer du coup, parce qu'il préférait trotter avec les filles plutôt que me laisser remettre son licol. Donc j'ai juste essayé de lui bloquer certaines parties de la carrière, histoire qu'il prenne en compte mon placement, UN PEU. Puis une fois que les deux voisines ont été rentrées et qu'il a compris qu'elles ne reviendraient pas malgré ses appels tonitruants, il a été d'accord pour venir. 

vendredi 21 août 2015

Journal de Comm Calypso [2]

Vendredi 21 août 2015


J'ai dans l'idée de faire des longues rênes, vu que le cheval est complètement zen avec les manipulations. C'est aussi une idée qui me permettrait de faire moins de ski nautique lors de ses demi-tours, puisque du coup il me suffirait de le reprendre sur l'autre rêne. 

Ça, c'est pour la théorie. J'ai l'impression que je n'y ai pas assez réfléchi, c'est juste une "astuce à tester" et que je trouverai pleins de contre-arguments si j'y songe. Ce que je n'ai pas envie de faire. Donc j'amène deux longes de 8mètres près du rond de longe (pas de vraies longues rênes qui pourraient se coincer / s'emmêler / causer des catastrophes), le licol étho, mon stick et la cordelette. 

Je laisse tout ça à l'extérieur et entre avec : un gros ballon :D 
C'était celui que j'avais acheté pour Sonate, dans l'une de mes tentatives pour réduire / faire disparaître sa mauvaise manie de tic à l'appui. Mais elle ne s'y est Jamais intéressée du tout. Bon avouons le de suite : Calypso non plus, ne s'y intéresse pas du tout. Une fois reniflé il revient vers moi : "bon qu'est-ce qu'on fait en vrai ? T'as des carottes ?"

Petite balade rapide. Puis mise du licol. Je ne mets qu'une longe, pour démarrer tranquillement. J'ai aussi dans l'idée d'utiliser sa bonne volonté en travail en cercles en liberté pour faire la même chose, mais avec la longe. Pour le PRINCIPE, voyez-vous ? Puisque ses réactions d'oppositions sont vraiment exagérées dès qu'il s'agit du licol. 

Ah, j'ai mis des gants aussi :D 


[Exemple parfait du genre de réponse à la pression. 
Même en continuant à aller main droite du coup, il se met en résistance encolure à gauche] 

Bon, envoyé sur le cercle, il part bien mais fait demi-tour presque immédiatement. Comme ça je peux tester ce que ça donne avec la graaaaande longe, vu qu'hier j'étais obligée de lâcher immédiatement avec la 2.70m. 
Les longues longes, c'est magique ! Du coup je me retrouve avec un cheval tournant à main gauche, la longe tranquillement à l'extérieur passant sur les jarrets. Mais il peut faire un tour de rond bien grand et je n'ai pas besoin de lâcher. Je m'en dispense bien, donc. J'attends, je retente de temps en temps une pression à droite pour voir s'il lui viendrait l'idée d'y répondre. 

Il y répond effectivement mais en se braquant complètement à l'opposé, tant pis, on continue à tourner... Jusqu'à ce que finalement il ralentisse, et finisse par changer de sens (par l'extérieur pour remettre la longe dans le bon sens, l'autre côté je ne le lui permet pas). 

J'ai alterné entre ça, et lui bloquer la route directement dès qu'il essayait de faire demi-tour, toujours sans lâcher la longe. La deuxième solution m'a semblé plus probante, mais parfois je n'y parvenais pas. 

Il y a eu des TONNES de tours, demi-tours, et pourtant je ne mettais vraiment presque aucune tension sur la longe, et rarement ! Mais un index un peu plus serré pour voir, et il repart à l'opposé. 

Du coup Anouk est venue me demander : "Pourquoi tu mets ta longe à l'extérieur ? 
- Ce n'est pas moi... C'est lui.
- Ah d'accord ! C'est intéressant je pensais que c'était une technique particulière" 
Parce qu'on a tous été d'accord pour dire qu'il travaillait vachement bien avec la longe à l'extérieur, Calypso ! Une chouette contre-incurvation bien régulière et active... Bref. 

Il y a eu quelques instants complètement fous : je tendais la longe et le cheval amenait la tête à l'intérieur ! Disons que j'ai eu ça... 10 fois sur les 300 fois où le réflexe inverse a joué pendant la séance. 


[Un des moments fous : relâchement et pas de fuite !]

Même lorsque Calypso en avait visiblement marre, a essayé de se gratter contre la barrière et à s'arrêter plus souvent sans le demander, lorsque je lui proposais de revenir en répondant à une pression fort polie, il repartait encore, impossible psychologiquement pour lui de céder. 

Les dernières fois, il venait en cédant donc, WOOHOO, et au lieu de s'arrêter devant moi il passait à côté en douceur et réamorçait un tournant dans l'autre sens.... Ok.... 
Jusqu'à la dernière de dernière où il est venu, et s'est immobilisé enfin. WOOHOOHOO ! 

J'ai de suite enlevé le licol et la longe bien sûr. 

Je pense que ce sera mieux de continuer là-dessus au lieu de faire des longues rênes, finalement. On testera plus tard les longues rênes. 

J'ai testé la prise d'antérieur en liberté pendant qu'il se reposait. Il répond à la demande (pression à la chataigne) pour lever, par contre il mettra un peu de temps à comprendre que ce n'est pas pour démarrer une bataille, donc je surveille bien sa tête, et le lui dit. 
Du coup je l'ai tenu quelques secondes, c'était mouvementé. Je n'ai pas insisté vu la séance intense avant (et la bonne réponse du levé)

Et j'ai sauvagement découpé au ciseau les dreadlocks impossibles à démêler de sa queue, ce qui fait... très étrange. (Vous aviez hurlé pour le toupet de Caramel ? Je crois que c'est pire.) ça repoussera hein ^^ 

jeudi 20 août 2015

Journal de communication Calypso [1]

20 août 2015 : 


Présentation : Magali m'envoie un message pour me demander si je suis intéressée par un nouveau cheval de club, nécessitant d'abord pas mal de travail. Oh ben oui ! 
Le club va en fait avoir trois nouveaux pensionnaires, une jument son poulain de 2ans et demi : Vicky et Dakar. 
Calypso, entier de 3ans et demi, présenté comme difficile, voire très difficile. Tout comme peu sortit et manipulé. (Puisque difficile) 

C'était déjà une épreuve de l'embarquer et le faire voyager jusqu'ici, heureusement Laurent a bien voulu apporter son aide expérimentée et le cheval a fait un trajet calme, il était tellement à l'aise dans le camion qu'il a hésité 10 minutes à en sortir une fois arrivé au club. 
(Tout ça c'est ce qu'on m'a raconté car j'étais encore en métropole)

Depuis il est au rond de longe en liberté, plusieurs personnes l'ont mené de son box au rond et inversement sans problème, et dans le rond il est calme, et curieux, il adore qu'on vienne lui dire bonjour.


Séance 1 : 

Je rentre dans le rond de longe avec un licol éthologique, la longe de 3m, le stick et une cordelette. 

Je pose tout ça sur le bord, après avoir salué Calypso je pars marcher. Il me suit tout de suite, s'arrête un peu trop près quand je m'arrête, de face comme de dos, donc j'augmente les signes avant de m'arrêter (posture grandie et mouvements de bras). Il a tendance à vouloir approcher encore, mais ne bouscule pas. 

On continue à se balader un moment, le temps de se regarder et de faire connaissance. Puis je vais chercher le licol pour le lui mettre, pas de soucis pour l'enfiler, mais il cherche à attraper un peu les poches, les mains, le t'shirt... Tout ce qui pourrait servir de jouet. Donc veiller à faire des oppositions sans s'agacer au bon moment tout en se concentrant pour mettre le licol et faire le noeud. 

J'ai été avertie qu'il n'était pas ou mal éduqué au licol, avec un gros problème d'opposition à la pression d'où la galère pour le transport. Laurent l'a manipulé un peu avec succès le jour du déménagement mais c'est très neuf. 

Le temps que je me prépare à demander la flexion verticale il l'a déjà fait plusieurs fois, en fait il a la bougeotte et sa tête reste rarement plus de quelques secondes à la même place ! J'attends qu'elle soit positionnée correctement avant de lui demander tout de même la flexion, et là on ne saura jamais s'il baisse la tête parce qu'il a décidé qu'il en avait envie à ce moment là ou bien pour suivre la sensation. Mais peu importe, "la chance ça compte", et surtout il n'a pas résisté du tout, donc relâchement de la demande et encouragements bien sûr. 

Je me place pour une flexion latérale, Calypso ne comprends pas ce que je fais vers ses hanches, donc avant même que je prenne la longe il commence à tourner. Ok, valsons. Je reste à ma place en faisant attention à mes pieds et en l'accompagnant, tout en caressant et en lui demandant à la voix l'arrêt. On tourne un bon moment... Ce n'est pas par peur, juste qu'il a envie de me garder en ligne de mire, j'ai l'impression. 

Dès qu'il arrête de bouger ses pieds je le remercie, d'autant qu'il a donné la flexion en même temps vu qu'il essaie toujours de me voir. 

Récompense, pause. 

Même jeu à l'autre main, on tourne longtemps aussi, il finit par stopper. Du coup je n'ai même pas besoin de donner l'indication à la longe pour la flexion, une fois à l'arrêt il la donne instinctivement (même en tournant en fait). 

Je redemande, il tourne moins longtemps, mais encore gêné par ma position. Je me dis qu'il faut que je bosse l'immobilité et pouvoir me déplacer sans qu'il tourne forcément, mais... j'ai oublié, je ferai ça la prochaine fois ^^ 

Donc jusque là, pas de problème majeur et une attitude tout à fait volontaire et amicale. 

Comme un autre cheval est lâché dans la carrière voisine, j'enlève le licol à Calypso histoire de ne pas faire le satellite si l'envie lui prenait de partir en trombe. Mais il reste concentré sur notre dialogue et calme. J'en profite pour demander un peu de travail en liberté. Envoyés au deux mains très corrects, il tente quelques demi-tours ou arrêts les premiers tours mais repart facilement avec un geste de la main et/ou le stick en barrière. Je remercie pour le premier tour effectué complètement, puis comme j'expire profondément les yeux fermés pour me relâcher, j'ai la surprise une fois les yeux réouverts de trouver le cheval arrêté face à moi, attentif. 



"Bon, je me préparais seulement à te le demander, mais c'est bien !" 
Et de fait, il est super sensible aux rappels, il m'en fait un excellent au trot ensuite. Il y a juste son impatience à le faire à gérer du coup, parce qu'il demande souvent, mais il repart bien avec juste l'indication de la main. 

Un petit coup de galop ronflant quand je lui demande de bien passer au dans l'angle qui fait peur du rond de longe, côté champs de cannes où on ne voit effectivement pas grand chose... Il envoie une ou deux ruades à ce moment là, les seules de la séance. 
J'insiste pour qu'il trace quand même ce tournant, puis m'accroupis et attends qu'il se calme tout seul, ce qu'il fait au bout de quelques tours. 

Je remets ensuite le licol et la longe. Flexions latérales directes réussies plus rapidement encore, on a tournicoté qu'un instant. 
Du coup je tente la flexion latérale du côté opposé. Il ne comprend pas bien, cherche à tourner la tête vers moi quand même. "Suis la sensation... elle te demande de l'autre côté !" Au bout de quelques recherches il m'en donne une. Je passe de l'autre côté, demande la flexion et là nous partons au pas, volontairement pour Calypso, nettement moins pour moi. 

C'est fait dans le calme et dans une certitude absolue : Non je ne tournerai pas du côté où le licol le demande, je vais plutôt tracer ma route dans l'autre sens. 

Bien bien bien. A partir de ce moment là c'est un peu confus... Je laisse tomber les flexions latérales opposées pour repartir sur du mener au coude, j'ai droit à moult demi-tours, je lâche plusieurs fois la longe, d'autres fois j'arrive à changer de position et amener le cheval à venir du côté prévu au bout de quelques mètres de marche forcée... 
Solution dans l'immédiat : rester plus proche de lui et de sa tête, aucun succès quand j'essaie de bloquer la mauvaise direction par la longe, par contre en prenant le côté du licol qui est vers moi, je peux mieux le ramener et l'enclancher sur un désengagement jusqu'à l'arrêt. 

Nous repartons donc avec ce principe, un pas à la fois, en étroite surveillance réciproque. Ce n'est pas sans mal, mais je finis par avoir un tour du rond à main droite sans avoir besoin de corriger la direction, juste en la réindiquant avec le moins de pression possible. 

Bon, logiquement il vaut mieux commencer par avoir le contrôle des postérieurs, cependant, comment avoir le contrôle des postérieurs quand toute action sur le licol provoque un demi-tour impossible à stopper ? 

Je le laisse sur le tour réussi, on papote avec lui et Magali en caressant et distribuant le reste de carottes, puis douche et box. Pour les trajets, pas de soucis... En fait quand il y a un objectif "valable", il ne se pose pas de questions il semble. Mais pour les exercices... va falloir chercher à les lui rendre valables aussi. Il aime bien les cônes et les cubes. C'est une piste ^^ 

Photos by Magali, demain nouvelle séance prévue :) 

lundi 17 août 2015

Passage du mode Neutre à Positif.

Je suis plutôt d'une nature calme. Très calme. Trop calme. Ça dépend qui le dit. Donc, j'ai moins de mal que les autres à "garder mon calme" dans les situations crispantes / effrayantes / enrageantes. Surtout que la rage, j'ai constaté que cela servait rarement la sérénité. 


"Pas de crise de nerf mon ami. J'ai vu bien des problèmes dramatiques 
au cours de ma vie et je n'en connais pas un qui ait été résolu par l'hystérie."
[Isaac Asimov - Risque]

La sérénité, j'aime beaucoup. Je tâche de la créer, la préserver, l'encourager. En moi-même, et de ce côté-là ça marche généralement bien. Avec les animaux que je côtoie, et globalement ça marche bien aussi. Avec les gens que je côtoie, et c'est plus compliqué, mais ça marche aussi. 

Au pire, quand cela ne fonctionne pas du tout, c'est les moments où j'adopte le : courage, fuyons ! Moins glorieux qu'efficace. Salvateur. 

Bien. Cependant, du côté travail avec les chevaux et les cavaliers, j'aimerais passer un cap supérieur. J'ai pu constater les bons effets de la neutralité, du calme, de la sérénité, de la patience (tous synonyme pour moi). Quoi qu'il arrive, lorsqu'on décide qu'on a le temps et l'envie, on avance. 

La colère, l'énervement, l'agitation, la violence, autant d'états à éviter non seulement parce qu'ils ne sont pas confortables mais surtout parce qu'ils gâchent toujours quelque chose, voire rendent la situation dangereuse immédiatement. 

C'est l'un des axes de travail : Ne pas se laisser émotionner par les erreurs, les déceptions, les mauvaises réponses, les réactions parfois exagérées et surprenantes devant lesquelles on se retrouve démuni. 

Redemander sans émotions, ne pas prendre comme un affront ce qui n'en est pas un.

Fort bien. Arrivée là, je me rends compte que j'ai quand même occulté un territoire entier : et les BONNES émotions ? Enthousiasme, impatience de bien faire, joie d'avoir réussi à se faire comprendre, bonheur de voir l'autre heureux... 
Tout ça vient en cas de bonne réponse, de réussite, de progrès. Mais c'est dommage, non ? Que ce soit une conséquence, et pas une cause ! Ou les deux à la fois, allez, soyons fous ! 
Demande joyeusement, récompense joyeusement la bonne réponse. 






Je me souviens avoir entendu il y a longtemps dans une émission de radio un petit garçon interrogé sur l'école et sa motivation. Il avait répondu qu'il aimait bien y aller et qu'il adorait la maîtresse, parce qu'elle était gentille et l'appelait "mon chéri". 
Motivation + 10, alors ! (J'espère qu'elle appelait tout le monde ses chéris, par contre, les chouchous c'est pas cool)

Neutralité puis positive-attitude : Je te propose un chemin, tu as le temps que tu veux pour le parcourir, j'espère que ça t'intéresse parce que de toute façon nous allons par là. Wouahou, bravo, je suis contente que tu t'en sois si bien sorti ! 

Positive-attitude initiale : Je sais que ça sera super et que tu es capable de parcourir ce chemin, faisons-le tu va adorer ! Oui tu vois, c'était super ! Bravo ! 

Ce qui me dérange encore dans le concept positive-attitude (que personne n'a essayé de me vendre hein, c'est juste par observation/réflexion que l'idée se pointe donc je n'argumente que pour moi-même et les lecteurs avides), c'est que je n'aime pas forcer l'intérêt. Ni penser que tout le monde sera intéressé par les mêmes choses, vu que c'est faux. Mais je crois que je m'égare. 

L'idée n'est pas de refiler tous les exercices à grandes doses d'exclamations fanatiques, mais d'instaurer un lien amical et bienveillant quoi qu'il arrive. (Pas seulement neutre donc) 
Et ne jamais attendre des preuves de bonnes volonté pour les encourager, mais encourager la bonne volonté, la provoquer.

Mon caractère introverti est en train de paniquer, les amis. Ah ah ah. 

Mais j'suis cap. 
Mise en application imminente !



J'ai un retard de folie dans la pratique par rapport à Kawato que j'aurai du écouter plus tôt, comme d'habitude. 
( Comment ça je fais une référence obscure juste pour caser une image de gars torse-nus ? Ils ne sont pas QUE torse-nus, ils sont aussi à fond dans la réalisation de leurs rêves ! Non mais ho. ANIYAAAAA !) 

Google vient de trouver un gars qui est d'accord avec l'article aussi : 
"La réussite est liée à la patience mais elle dépend également de beaucoup de bonne volonté." 
[Gilbert Brévart] 
Et là vous vous dites : Il ne dit pas exactement la même chose qu'elle. Mais si, mon/ma chéri(e) ! :p