Expérience intéressante. Je galérais très franchement pendant la lecture, sans comprendre la moitié des pages je pense, à cause de mon aversion pour la physique, chimie et autres disciplines scientifiques. En l'occurrence il s'agit de physique quantique, et à part dans la série humoristique The Big Bang Théory, je ne m'en étais jamais approchée.
Malgré la vulgarisation bienvenue réalisée par l'auteur, c'était donc très ardu. Cependant, grâce à la même vulgarisation, et le style d'écriture, et les informations précises, documentées et référencées, c'était quand même super passionnant et plaisant à lire !
Je me dis qu'une personne plus douées pour les sciences basiques devrait trouver ça encore mieux, du coup. (Ou complètement bidon et plein d'erreurs, allez savoir)
Pourquoi cette lecture ?
Elle était dans les indispensables de la bibliothèque de Linda Tellington-Jones. Et ayant adoré le livre de Linda et sa culture certaine, j'ai commandé pas mal de ses indispensables.
Bon, je viens de terminer la RELECTURE du livre (c'est pas courant que je relise, et immédiatement encore moins) et j'ai relevé des passages intéressants et que j'ai à peu près compris ou que je compte comprendre dans un présent proche. Ah ah.
Ce qui est chouette, c'est qu'arrivée à la fin de l'ouvrage terminé d'écrire en 2005, je me suis sentie flouée comme après un épisode de série à suspens. "Mais ! Comment je vais savoir les avancées de tout ça depuis 11 ans ?!" Tout à mon désarroi, j'ai découvert deux jours plus tard dans ma pile de livres à lire : La science de l'intention, par Lynne Mc Taggart, un genre de "suite" du Champ. Ah ah ah ! Parfait. Je l'ai attaqué de suite.
Je vous laisse avec les extraits. Non, je ne vais pas vous expliquer moi-même le contenu, parce que comme dit précédemment, je n'en ai pas compris la moitié... Mais c'est passionnant ! :D
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"Sur le plan élémentaire, nous,
les humains, ne sommes pas que des réactions chimiques, mais plutôt
une charge énergétique. Les humains et tous les êtres vivants
forment une même énergie au sein d'un champ d'énergie relié à
tout. Ce champ d'énergie est le moteur central de notre être et de
notre conscience, l'alpha et l'oméga de notre existence.
Dans la relation entre nos corps et
l'univers, il n'y a pas de dualité "moi" et "non-moi" ;
il y a seulement un champ d'énergie sous-jacent."
Préface, p.13-14
"Avec la découverte de la
physique quantique, nous aurions dû écarter pour de bon cette
triste vision des choes dès le début du Xxè siècle. En plongeant
au cœur de la matière, les pionniers de la physique quantique
avaient été étonnés par leurs découvertes. Les infimes
particules de matière n'avaient plus rien à voir avec la matière,
telle que nous la connaissions. N fait, ce n'était même plus
quelque chose. Tantôt, c'était une chose, tantôt une autre
complètement différente. Plus étrangement encore, ces particules
de matière pouvaient souvent être plusieurs choses à la fois. Mais
le plus significatif tenait du fait que ces particules subatomiques
n'existaient pas en elles-mêmes, mais seulement en relation avec
d'autres. Sur le plan le plus élémentaire, la matière ne pouvait
se diviser en petites unités indépendantes. Elle était totalement
indivisible. Ainsi, de toute évidence, l'univers était un réseau
dynamique d'interconnection. Dès que les choses entraient en
contact, elles restaient toujours reliées entre elles où qu'elles
se situent dans l'espace et le temps. Le temps et l'espace eux-mêmes
semblaient des constructions arbitraires n'ayant plus leur place dans
le monde subatomique. En ait, le temps et l'espace tels que nous les
connaissions n'existaient pas. D'aussi loin que l'oeil puisse voir,
il n'y a que le vaste paysage de l'ici-maintenant."
Préface, p.16
"Fondamentalement, tous les êtres
vivants sont constitués de paquets d'énergie quantique qui
échangent de l'information avec une inépuisable mer d'énergie. Qui
plus est, les êtres vivants émettent une faible radiation, ce qui
est un des aspects les plus cruciaux des processus biologiques. Les
informations sur tous les aspects de la vie, de la communication
cellulaire aux divers processus de contrôles de l'ADN, sont transmis
par un échange d'information au niveau quantique. Même notre
mental, qui échappe, soi-disant, aux lois de la matière, fonctionne
selon des processus quantiques. En fait, la pensée, els sentiments
ou tout processus cognitif supérieur correspondent à de
l'information quantique pulsée simultanément à travers notre
cerveau et notre corps. Et la perception résulte d'interactions
entre les particules subatomiques de nos cerveaux et la mer d'énergie
quantique. Littéralement, nous résonnons avec notre monde."
Préface, p.18-19
"Également appelé "vide
quantique" par les physiciens, le champ du point zéro a reçu
le qualificatif de zéro, car les fluctuations du champ sont encore
décelables à des températures proches du zéro absolu, ce qui
correspond à l'état énergétique existant le plus bas possible, un
état où toute matière a été retirée et rien n'est censé rester
qui puisse créer du mouvement. L'énergie du point zéro est celle
présente dans l'espace le plus vide au niveau d'énergie (la matière
subatomique dont le mouvement se rapproche le plus de zéro.
Cependant, à cause du principe d'incertitude, il restera toujours un
certain mouvement résiduel dû à l'échange de particules
virtuelles. On a toujours écarté cette notion parce qu'elle est
omniprésente."
2 - La mer de lumière,
p.21
"L'effet de la solution d'IgE
hautement diluée se mit à augmenter à partir de cette neuvième
dilution et continua ainsi avec les dilutions subséquentes. En
définitive, comme l'homéopathie l'avait toujours affirmé, plus la
solution était diluée, plus l'effet était puissant."
4 – Le langage de la
cellule, p.72
"Les molécules communiquent entre
elles par des fréquences oscillatoires. Selon toute évidence, le
champ du zéro absolu (aussi appelé vide quantique) crée un milieu
qui leur permet d'échanger les unes avec les autres de façon non
locale et quasi instantanée."
4 – Le langage de la
cellule, p.79
"Bohr (et Werner Heisenberg)
notèrent ceci : l'expérience montrait qu'un électron n'était
pas une entité précise, mais existait en tant que potentiel,
superposition ou somme de toutes les probabilités jusqu'à ce que
nous l'observions ou le mesurions, ce qui avait alors pour effet de
le figer dans un état particulier. Cependant, une fois regardé ou
mesuré, l'électron se dissout de nouveau dans l'éther de toutes
les possibilités.
Une partie de cette interprétation
réside dans la notion de "complémentarité", laquelle
implique qu'on ne peut jamais tout savoir au même moment à propos
d'une entité quantique telle qu'un électron. L'exemple classique
est la position et la vitesse. Si on trouve de l'information
concernant un de ses aspects – sa localisation par exemple - , on
ne peut déterminer exactement la direction vers laquelle il se
dirige, ni sa vitesse."
6 – L'observateur
créatif, p.116-117
"[Schmidt] se mit à construire un
autre type d'appareil qui correspondait à une version moderne du
tirage à pile ou face. Cette machine était fondée sur un système
binaire (un système offrant deux choix : oui ou non […]).
Elle pouvait générer électroniquement une séquence aléatoire de
"piles" ou de "faces" qui était affichée par le
mouvement d'une lumière dans un cercle de neuf lampes – parmi
lesquelles une était toujours allumée. La lampe du haut se
déplaçait vers la lampe suivante dans le sens des aiguilles d'une
montre ou dans le sens contraire. Si on obtenait "face", la
lampe suivante dans le sens des aiguilles d'une montre s'allumait.
Par contre, avec "pile", c'était la lampe suivant dans le
sens contraire des aiguilles d'une montre qui s'allumait. Laissée à
elle-même, la machine faisait au hasard le tour du cercle de neuf
lampes, en effectuant des mouvements dans chaque direction environ
une fois sur deux. Après environ deux minutes et 128 mouvements,
cette séquence s'arrêtait tandis que le nombre de piles et de faces
générées étaient affiché. La séquence complète des mouvements
était également enregistrée automatiquement sur un ruban de
papier, tandis que le nombre de piles et de faces était indiqué par
un compteur.
Selon Schmidt, il fallait que les
participants veuillent que la lumière se déplace plus souvent dans
le sens des aiguilles d'une montre. Essentiellement, ce qu'il leur
demandait, c'était d'amener l'appareil à produire plus de faces que
de piles."
6 – L'observateur
créatif, p.123-124
"De plus, Jahn gonfla la machine
pour accélérer considérablement son fonctionnement. Quand il eut
terminé, il se rendit compte qu'il pouvait rassembler en un seul
après-midi plus de données que Rhine n'en avait accumulées au
cours de sa vie entière."
6 – L'observateur
créatif, p.131
[Note de Luciole : Et là on se dit : Wouah, le pauvre Rhine !]
"D'autres chercheurs utilisant les
machines REG découvrirent que les humains n'étaient pas les seuls à
exercer cette influence sur le monde physique. En se servant d'une
variante des REG de Jahn, un chercheur français nommé René Peoc'h
mena aussi une expérience ingénieuse avec des poussons. Dès la
naissance de ces derniers, il "imprima" chez eux
l'empreinte du REG mobile comme si celui-ci était leur "mère".
Ce robot fut ensuite placé à l’extérieur de la cage des poussins
et put se déplacer librement. Après un temps, il devint clair que
le robot allait plus souvent vers les poussins qu'il ne l'aurait fait
s'il s'était simplement déplacé de manière aléatoire. Le désir
des poussins d'être près de leur mère était une "intention
interférée" qui paraissait avoir incité la machine à se
rapprocher de la cage. Peoc'h réalisa une étude similaire avec des
jeunes lapins. Sur un REG mobile, il installa une lumière vive que
les lapereaux détestaient. Après avoir analysé les données de
l'expérience, il observa que les lapins avaient réussi à vouloir
que la machine reste à distance."
6 – L'observateur
créatif, p.137
"De fait, un des principes
centraux de la physique quantique – d'abord proposé par Louis de
Broglie – stipule que les entités subatomiques peuvent se
comporter soit comme des particules (des éléments précis ayant une
localisation spécifique dans l'espace), soit comme des ondes (des
zones d'influence, diffuses et non délimitées, capables de circuler
à travers d'autres ondes et d'interférer avec elles). Jahn et Dunne
se penchèrent donc sur l'idée voulant que la même dualité se
retrouve dans la conscience. En plus d'avoir son individualité
"particulière", chaque conscience peut aussi se comporter
"comme une onde", ce qui lui permettait de traverser toute
barrière ou distance pour échanger de l'information et interagir
avec le monde physique. Quelques fois, la conscience subatomique
entrerait en résonance avec certaines substances subatomiques (en
d'autres mots, elle oscillerait à la même fréquence que
celles-ci). Dans le modèle que Jahn et Dunne élaboraient peu à
peu, les "atomes" de conscience se combinaient avec des
atomes ordinaires – disons ceux d'un REG – et créaient une
"molécule de conscience" dans laquelle le tout différait
de ses composantes. Chacun des atomes originaux abandonnait alors son
entité individuelle pour s'intégrer à une seule entité plus
importante et plus complexe. En somme, fondamentalement, la théorie
des deux chercheurs affirmait qu'une cohérence s'établissait entre
le sujet et sa machine REG."
6 – L'observateur
créatif, p.138
"C'est grâce à cet écran que
l'observateur pouvait regarder attentivement le sujet en toute
tranquillité, sans qu'il y ait la moindre possibilité d'échanges
sensoriels entre eux.
La chance, déterminée par des calculs
mathématiques savants, régissait les instruction données au
"regardeur". Chaque fois que les instructions le lui
dictaient, celui-ci devait fixer intensément l'autre personne sur
l'écran pour essayer d'attirer son attention. Pendant ce temps, dans
l'autre pièce, le "regardé", installé confortablement
dans un fauteuil inclinable, avait reçu l'instruction de penser à
toute autre chose qu'au fait qu'on le regardait peut-être.
Braud effectua ces expériences à
seize reprises. Dans la majorité des cas, il y avait chez les
regardés une activité électrodermique nettement plus grande quand
ils étaient regardés que ce à quoi on s'attendrait dans un
pourcentage lié à la chance (59% au lieu de 50%), même s'ils
n'étaient pas conscients du fait. […]
C'est à partir de ces expériences que
Braud acquit de plus en plus la conviction que les gens disposent de
moyens de communiquer et de réagir à de l'attention éloignée,
même quand ils n'en sont pas conscients."
7 – Rêves en commun,
p.153
"Schlitz et Braud avaient
entrepris une méta-analyse de toutes les recherches effectuées sur
l'effet de l'intention sur d'autres êtres vivants. Des recherches
menées un peu partout dans le monde avaient prouvé que l'intention
humaine pouvait affecter les bactéries et la levure, les plantes,
les fourmis, les poussins, les souris, les rats, les chats, les
chiens, les cultures de cellules humaines et l'activité enzymatique.
Des tests sur des êtres humains avaient prouvé qu'un groupe de
personnes pouvait réellement avoir un effet sur des mouvements
oculaires ou moteurs, la respiration, ou même sur les rythmes
cérébraux d'un autre groupe d'individus. Les effets étaient certes
minimes, mais ils se présentaient à répétition chez des gens
ordinaires recrutés afin de tester cette aptitude pour la première
fois.
Dans l'ensemble, selon la méta-analyse
faite par Braud et Schlitz, les recherches donnaient un taux de
réussite de 37%, comparé au résultat de 5% lié à la chance."
7
– Rêves en commun, p.155
"L'effet
suscité chez les personnes agitées, par ceux qui tentaient des les
calmer [avec l'intention, pas de contact ni d'échange], n'était que
légèrement inférieur à l'effet que les gens avaient sur eux-mêmes
quand ils employaient des techniques de relaxation. En termes
statistiques, cela voulait dire que des gens pouvaient avoir sur
d'autres gens quasiment le même effet psychocorporel que ce que ces
derniers pourraient avoir sur eux-mêmes. Le fait de laisser une
personne exprimer une bonne intention à l'égard d'une autre
s'avérait presque aussi efficace qu'une thérapie biofeedback sur
soi. […]
Quant
aux recherches sur l'activité électrodermique, elles indiquaient un
taux de réussite de 47%, comparé au résultat de 5% lié à la
chance."
7
– Rêves en commun, p.154
"Les
travaux de Braud laissent entendre que l'univers est dans une
certaine mesure sous notre contrôle. Nos souhaits et nos intentions
créent bel et bien notre réalité, et ils devraient nous servir à
mener une vie plus heureuse, à bloquer toute influence défavorable
et à nous maintenir dans une bulle protectrice de bonne volonté.
Chacun de nous doit donc être attentif à ses souhaits, puisqu'il a
le pouvoir de les réaliser !"
7
– Rêves en commun, p.162
"Les
travaux de Braud apportaient la preuve de ce que bien d'autres
scientifiques étaient en train de réaliser. Notre état d'être
naturel en est un de relation, une sorte de tango ou d'influence
réciproque constate. Au même titre que les particules atomiques qui
nous constituent ne peuvent être séparées de l'espace et des
autres particules qui les entourent, les êtres vivant ne peuvent
être isolés les uns des autres. Un organisme vivant ayant une
cohérence supérieure dans un système désordonné, aléatoire ou
chaotique. L'état naturel du monde vivant semblait être l'ordre ou,
en quelque sorte, un élan vers une plus grande cohérence.
L'entropie semblait donc être la force dominante. Par l'observation
et l'intention, nous avons en somme la capacité de projeter une
sorte de superradiance dans le monde."
7
– Rêves en commun, p.163
"Backster
avait donc essayé de brûler la feuille d'une plante pour ensuite
mesurer sa réponse galvanique, comme il aurait mesuré la réponse
de la peau d'une personne dont on vérifie les dires. Fait très
intéressant, le pyrographe indiqua que la plante affichait la même
réaction de montée de stress qu'un être humain ayant subit une
brûlure à la main. Plus fascinant encore pour Hal, Backster avait
brûlé la feuille d'une plante voisine qui n'était pas reliée à
l'équipement. Or, la plante déjà testée, qui était toujours
branchée au polygraphe, produisit de nouveau une réaction de
"douleur" identique à celle qu'elle avait exprimée
lorsqu'on avait brûlé sa propre feuille. Hal en conclut que la
première plante avait reçu cette information grâce à un mécanisme
extrasensoriel et qu'elle pouvait faire preuve d'empathie. Il
semblait donc y avoir une forme d’inter-connectivité entre les êtres
vivants.
On
avait également observé l'"effet" Backster" entre
les plantes et les animaux."
8
– La vision étendue, p.167
"Peu
à peu, Puthoff et Targ commencèrent à y croire. Les humains,
qu'ils soient doués ou non, semblent avoir la capacité latente de
voir n'importe où à distance. Il est clair que les observateurs à
distance les plus doués peuvent entrer dans une certaine dimension
de la conscience qui leur permet de voir à distance partout dans le
monde. Reste que l'inévitable conclusion des expériences des deux
chercheurs fut la suivante : toute personne a la capacité de le
faire à condition d'y être préparée, et ce, même si elle est
très sceptique. L'ingrédient le plus important pour réussir est
une atmosphère détendue, et même ludique, qui évite à dessein de
causer de l'anxiété ou une anticipation nerveuse chez l'observateur
à distance."
8
– La vision étendue, p.181
"En
un sens, le Champ nous permet d'avoir tout l'univers à l'intérieur
de nous. Ceux qui savent voir à distance ne captent psa quelque
chose d'invisible pour le reste d'entre nous. Ils ne font qu'éliminer
les distractions. Puisque chaque particule quantique enregistre le
monde sous la forme d'ondes et transporte des images du monde à tout
instant et à un niveau quantique très profond, un élément de la
scène agit probablement comme une balise."
8
– La vision étendue, p.187
"Cependant,
les recherches effectuées avec l'aide de Pat Price faisaient
ressortir quelque chose de plus extraordinaire encore : elles
laissaient entendre que les gens pouvaient "voir" dans le
futur ou même dans le passé
Une
des notions les plus inviolées, propre au sens que nous avons de
nous-mêmes et de notre monde, est celle du temps et de l'espace.
Pour nous, l'existence est comme un enchaînement d'événements que
nous mesurons avec les montres, les calendriers et les étapes les
plus importantes de notre vie. Nous naissons, nous grandissons, nous
nous marrions, nous avons des enfants, nous accumulons des biens,
maisons, objets -, et nous avons des animaux domestiques. Ce faisant,
nous vieillissons, nous acheminant ainsi vers la mort. La preuve la
plus tangible de la progression du temps est justement le fait que
nous vieillissons physiquement.
Une
autre notion inviolée issue de la physique classique est celle qui
veut que le monde soit un lieu géométrique rempli d'objets concrets
séparés par de l'espace. Selon cette notion, c'est l'espace entre
ces objets qui détermine la sorte d'influence qu'un objet exerce sur
un autre. Par conséquent, toujours d'après cette notion, si les
objets sont à des kilomètres l'un de l'autre, ils ne peuvent avoir
d'influence instantanée sur d'autres.
Les
recherches menées avec Pat Price et celles du PEAR impliquaient
petit à petit que, sur un plan plus fondamental d'existence, il
n'existe ni espace ni temps, ni cause ni effet, ni rien qui frappe
quelque chose d'autre et occasionne un événement dans l'espace et
le temps. Les concepts newtoniens du temps et de l'espace absolus ou
la vision d'Einstein d'une espace-temps relatif sont remplacés par
quelque chose de plus authentique : l'univers existe dans une
sorte de vaste "ici" où le "ici" représente
tous les points de l'espace et du temps dans un simple moment. Si les
particules subatomiques peuvent interagir au-delà du temps et de
l'espace, il se peut aussi qu'il en soit de même pour la matière
qu'elles composent. Dans le monde quantique du Champ, un monde
subatomique de pur potentiel, la vie existe seulement comme un énorme
présent."
9
– Ici et maintenant sans fin, p.192 - 193
"Schmidt créa
de temps en temps des bandes de contrôle, c'est-à-dire des bandes
où personne n'essayerait d'avoir un effet sur les clics gauches et
droits. Comme il s'y attendait, quand il fit jouer ces bandes de
contrôle, elles comportaient des clics droits et gauches répartis
plus ou moins uniformément.
Le
jour d'après, Schmidt demanda à un sujet d'apporter une des bandes
chez lui, de l'écouter et d'essayer de faire venir davantage de
clics dans son oreille droite. Par la suite, Shmidt fit faire le
calcul de clics gauches et droits par son ordinateur. Le résultat
sembla défier tout bon sens. En effet, Schmidt découvrit que le
sujet avait réussi à changer les données de la machine, un peu
comme s'il avait été présent lors de l'enregistrement initial. Qui
plus est, ce résultat était aussi bon que les résultats de ses
test habituels avec le REG, aussi bon que si la personne avait été
assise devant la machine. […]
Il
ne pensait pas que ses participants bénévoles avaient changé le
passé, effacé une bande ou même refait une nouvelle bande. Selon
lui, les "influenceurs" avaient modifié ce qui était
survenu en premier lieu. Leur influence avait remonté le temps et
affecté l'aspect aléatoire de la machine tel qu'il étai au moment
de l'enregistrement initial. Les influenceurs n'avaient pas modifié
ce qui s'était passé, mais ce qui se seraient passé initialement.
Les intentions futures ou présentes agissent donc sur les
probabilités initiales et déterminent quels événements se
manifesteront."
9 – Ici et
maintenant sans fin, p.201 - 202
"Les
tests indiquent donc clairement que les effets Praussnitz-Kustner sur
un système aléatoire comme un REG peuvent se produire à n'importe
quel moment du passé ou du futur.
Schmidt
découvrit également qu'il était important que "l'influenceur"
soit le premier observateur. Si quelqu'un entendait la bande au
préalable et l'écoutait avec attention, le système semblait moins
"disposé" à toute influence ultérieure. Toute forme
d'attention concentrée semblait donc figer le système en un état
finalisé. Selon quelques études éparses, même l'observation par
tout être vivant, humain ou animal, semblait empêcher toute
tentative future d'influence."
9 – Ici et
maintenant sans fin, p.202
"Ces
guérisseurs semblaient tous avoir en commun une capacité à
"s'effacer". La plupart avaient dit à Elisabeth qu'après
avoir formulé leur intention, ils s'effaçaient et s'abandonnaient à
une force de guérison supérieure, un peu comme s'ils ouvraient une
porte et laissaient quelque chose de plus grand entrer en eux.
Beaucoup de ceux qui avaient obtenu les meilleurs résultats avaient
demandé de l'aide au monde des esprits ou à la conscience
collective, ou même à un personnage religieux comme Jésus. Ils ne
guérissaient pas en leur nom, égoïstement,m ais présentient
plutôt une requête : "S'il te plaît, fais que cette
personne puisse guérir". De plus, leur visualisation visait
beaucoup à relaxer, à lâcher prise ou à laisser l'esprit, la
lumière ou l'amour arriver. Que l'être invoqué soit Jésus ou la
Femme araignée n'importait guère. […]
En
fait, l'approche des guérisseurs de Targ laissait supposer qu'une
mémoire collective de l'esprit de guérison pouvait être canalisée
comme une force thérapeutique. Ainsi d'après ce modèle, il serait
possible de traiter la maladie grâce à une forme de mémoire
collective, comme si l'information contenue dans le Champ maintenait
les êtres vivants en santé. […]
De
tout cela il ressort que l'intention d'un guérisseur pourrait jouer
un rôle aussi déterminant que son approche thérapeutique."
10 – Le vide
qui guérit, p.227 – 228 - 229
"La
révolution scientifique qui vient annonce la fin du dualisme sur
tous les plans. Loin de détruire Dieu, la science prouve au
contraire son existence pour la première fois, puisqu'elle démontre
la présence d'une conscience collective supérieure. Désormais, il
n'y a plus deux vérités, celle de la science et celle de la
religion, car nous avons enfin une vision unifiée du monde.
Cette
révolution de la pensée scientifique promet aussi de nous redonner
le sens de l'optimisme, dont nous avait privés la vision aride de la
philosophie du Xxè siècle, fortement dérivée des idées de la
science. Nous ne sommes pas des êtres isolés menant un vie
désespérante sur une planète solitaire au sein d'un univers
indifférent. Nous n'avons jamais été seuls, car nous avons
toujours fait partir du Grand Tout. Jamais nous n'avons cessé d'être
au centre des choses, et ces dernières ne se sont jamais
désintégrées, car ce centre les maintient ensemble et nous
assurons cette cohésion.
Nous
avons beaucoup plus de pouvoir que nous ne le pensons, que ce soit
pour nous guérir nous-mêmes ou pour guérir ceux que nous aimons ou
notre communauté. Chacun de nous a la capacité d'améliorer son
sort et, tous ensemble, nous disposons d'un grand pouvoir collectif
qui nous permet d'améliorer notre sort. Sur tous les plans notre vie
est entre nos mains."
12 – L'âge du
point zéro, p.266
Le
champ de la cohérence universelle
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