dimanche 1 mai 2016

Le champ de la cohérence universelle - Lynne Mc Taggart

Well ! 
Expérience intéressante. Je galérais très franchement pendant la lecture, sans comprendre la moitié des pages je pense, à cause de mon aversion pour la physique, chimie et autres disciplines scientifiques. En l'occurrence il s'agit de physique quantique, et à part dans la série humoristique The Big Bang Théory, je ne m'en étais jamais approchée. 

Malgré la vulgarisation bienvenue réalisée par l'auteur, c'était donc très ardu. Cependant, grâce à la même vulgarisation, et le style d'écriture, et les informations précises, documentées et référencées, c'était quand même super passionnant et plaisant à lire ! 

Je me dis qu'une personne plus douées pour les sciences basiques devrait trouver ça encore mieux, du coup. (Ou complètement bidon et plein d'erreurs, allez savoir) 

Pourquoi cette lecture ? 
Elle était dans les indispensables de la bibliothèque de Linda Tellington-Jones. Et ayant adoré le livre de Linda et sa culture certaine, j'ai commandé pas mal de ses indispensables. 

Bon, je viens de terminer la RELECTURE du livre (c'est pas courant que je relise, et immédiatement encore moins) et j'ai relevé des passages intéressants et que j'ai à peu près compris ou que je compte comprendre dans un présent proche. Ah ah. 

Ce qui est chouette, c'est qu'arrivée à la fin de l'ouvrage terminé d'écrire en 2005, je me suis sentie flouée comme après un épisode de série à suspens. "Mais ! Comment je vais savoir les avancées de tout ça depuis 11 ans ?!" Tout à mon désarroi, j'ai découvert deux jours plus tard dans ma pile de livres à lire : La science de l'intention, par Lynne Mc Taggart, un genre de "suite" du Champ. Ah ah ah ! Parfait. Je l'ai attaqué de suite. 

Je vous laisse avec les extraits. Non, je ne vais pas vous expliquer moi-même le contenu, parce que comme dit précédemment, je n'en ai pas compris la moitié... Mais c'est passionnant ! :D


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"Sur le plan élémentaire, nous, les humains, ne sommes pas que des réactions chimiques, mais plutôt une charge énergétique. Les humains et tous les êtres vivants forment une même énergie au sein d'un champ d'énergie relié à tout. Ce champ d'énergie est le moteur central de notre être et de notre conscience, l'alpha et l'oméga de notre existence.
Dans la relation entre nos corps et l'univers, il n'y a pas de dualité "moi" et "non-moi" ; il y a seulement un champ d'énergie sous-jacent."
Préface, p.13-14
"Avec la découverte de la physique quantique, nous aurions dû écarter pour de bon cette triste vision des choes dès le début du Xxè siècle. En plongeant au cœur de la matière, les pionniers de la physique quantique avaient été étonnés par leurs découvertes. Les infimes particules de matière n'avaient plus rien à voir avec la matière, telle que nous la connaissions. N fait, ce n'était même plus quelque chose. Tantôt, c'était une chose, tantôt une autre complètement différente. Plus étrangement encore, ces particules de matière pouvaient souvent être plusieurs choses à la fois. Mais le plus significatif tenait du fait que ces particules subatomiques n'existaient pas en elles-mêmes, mais seulement en relation avec d'autres. Sur le plan le plus élémentaire, la matière ne pouvait se diviser en petites unités indépendantes. Elle était totalement indivisible. Ainsi, de toute évidence, l'univers était un réseau dynamique d'interconnection. Dès que les choses entraient en contact, elles restaient toujours reliées entre elles où qu'elles se situent dans l'espace et le temps. Le temps et l'espace eux-mêmes semblaient des constructions arbitraires n'ayant plus leur place dans le monde subatomique. En ait, le temps et l'espace tels que nous les connaissions n'existaient pas. D'aussi loin que l'oeil puisse voir, il n'y a que le vaste paysage de l'ici-maintenant."
Préface, p.16
"Fondamentalement, tous les êtres vivants sont constitués de paquets d'énergie quantique qui échangent de l'information avec une inépuisable mer d'énergie. Qui plus est, les êtres vivants émettent une faible radiation, ce qui est un des aspects les plus cruciaux des processus biologiques. Les informations sur tous les aspects de la vie, de la communication cellulaire aux divers processus de contrôles de l'ADN, sont transmis par un échange d'information au niveau quantique. Même notre mental, qui échappe, soi-disant, aux lois de la matière, fonctionne selon des processus quantiques. En fait, la pensée, els sentiments ou tout processus cognitif supérieur correspondent à de l'information quantique pulsée simultanément à travers notre cerveau et notre corps. Et la perception résulte d'interactions entre les particules subatomiques de nos cerveaux et la mer d'énergie quantique. Littéralement, nous résonnons avec notre monde."
Préface, p.18-19

"Également appelé "vide quantique" par les physiciens, le champ du point zéro a reçu le qualificatif de zéro, car les fluctuations du champ sont encore décelables à des températures proches du zéro absolu, ce qui correspond à l'état énergétique existant le plus bas possible, un état où toute matière a été retirée et rien n'est censé rester qui puisse créer du mouvement. L'énergie du point zéro est celle présente dans l'espace le plus vide au niveau d'énergie (la matière subatomique dont le mouvement se rapproche le plus de zéro. Cependant, à cause du principe d'incertitude, il restera toujours un certain mouvement résiduel dû à l'échange de particules virtuelles. On a toujours écarté cette notion parce qu'elle est omniprésente."
2 - La mer de lumière, p.21

"L'effet de la solution d'IgE hautement diluée se mit à augmenter à partir de cette neuvième dilution et continua ainsi avec les dilutions subséquentes. En définitive, comme l'homéopathie l'avait toujours affirmé, plus la solution était diluée, plus l'effet était puissant."
4 – Le langage de la cellule, p.72

"Les molécules communiquent entre elles par des fréquences oscillatoires. Selon toute évidence, le champ du zéro absolu (aussi appelé vide quantique) crée un milieu qui leur permet d'échanger les unes avec les autres de façon non locale et quasi instantanée."
4 – Le langage de la cellule, p.79

"Bohr (et Werner Heisenberg) notèrent ceci : l'expérience montrait qu'un électron n'était pas une entité précise, mais existait en tant que potentiel, superposition ou somme de toutes les probabilités jusqu'à ce que nous l'observions ou le mesurions, ce qui avait alors pour effet de le figer dans un état particulier. Cependant, une fois regardé ou mesuré, l'électron se dissout de nouveau dans l'éther de toutes les possibilités.
Une partie de cette interprétation réside dans la notion de "complémentarité", laquelle implique qu'on ne peut jamais tout savoir au même moment à propos d'une entité quantique telle qu'un électron. L'exemple classique est la position et la vitesse. Si on trouve de l'information concernant un de ses aspects – sa localisation par exemple - , on ne peut déterminer exactement la direction vers laquelle il se dirige, ni sa vitesse."
6 – L'observateur créatif, p.116-117
"[Schmidt] se mit à construire un autre type d'appareil qui correspondait à une version moderne du tirage à pile ou face. Cette machine était fondée sur un système binaire (un système offrant deux choix : oui ou non […]). Elle pouvait générer électroniquement une séquence aléatoire de "piles" ou de "faces" qui était affichée par le mouvement d'une lumière dans un cercle de neuf lampes – parmi lesquelles une était toujours allumée. La lampe du haut se déplaçait vers la lampe suivante dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens contraire. Si on obtenait "face", la lampe suivante dans le sens des aiguilles d'une montre s'allumait. Par contre, avec "pile", c'était la lampe suivant dans le sens contraire des aiguilles d'une montre qui s'allumait. Laissée à elle-même, la machine faisait au hasard le tour du cercle de neuf lampes, en effectuant des mouvements dans chaque direction environ une fois sur deux. Après environ deux minutes et 128 mouvements, cette séquence s'arrêtait tandis que le nombre de piles et de faces générées étaient affiché. La séquence complète des mouvements était également enregistrée automatiquement sur un ruban de papier, tandis que le nombre de piles et de faces était indiqué par un compteur.
Selon Schmidt, il fallait que les participants veuillent que la lumière se déplace plus souvent dans le sens des aiguilles d'une montre. Essentiellement, ce qu'il leur demandait, c'était d'amener l'appareil à produire plus de faces que de piles."
6 – L'observateur créatif, p.123-124

"De plus, Jahn gonfla la machine pour accélérer considérablement son fonctionnement. Quand il eut terminé, il se rendit compte qu'il pouvait rassembler en un seul après-midi plus de données que Rhine n'en avait accumulées au cours de sa vie entière."
6 – L'observateur créatif, p.131


[Note de Luciole : Et là on se dit : Wouah, le pauvre Rhine !]

"D'autres chercheurs utilisant les machines REG découvrirent que les humains n'étaient pas les seuls à exercer cette influence sur le monde physique. En se servant d'une variante des REG de Jahn, un chercheur français nommé René Peoc'h mena aussi une expérience ingénieuse avec des poussons. Dès la naissance de ces derniers, il "imprima" chez eux l'empreinte du REG mobile comme si celui-ci était leur "mère". Ce robot fut ensuite placé à l’extérieur de la cage des poussins et put se déplacer librement. Après un temps, il devint clair que le robot allait plus souvent vers les poussins qu'il ne l'aurait fait s'il s'était simplement déplacé de manière aléatoire. Le désir des poussins d'être près de leur mère était une "intention interférée" qui paraissait avoir incité la machine à se rapprocher de la cage. Peoc'h réalisa une étude similaire avec des jeunes lapins. Sur un REG mobile, il installa une lumière vive que les lapereaux détestaient. Après avoir analysé les données de l'expérience, il observa que les lapins avaient réussi à vouloir que la machine reste à distance."
6 – L'observateur créatif, p.137

"De fait, un des principes centraux de la physique quantique – d'abord proposé par Louis de Broglie – stipule que les entités subatomiques peuvent se comporter soit comme des particules (des éléments précis ayant une localisation spécifique dans l'espace), soit comme des ondes (des zones d'influence, diffuses et non délimitées, capables de circuler à travers d'autres ondes et d'interférer avec elles). Jahn et Dunne se penchèrent donc sur l'idée voulant que la même dualité se retrouve dans la conscience. En plus d'avoir son individualité "particulière", chaque conscience peut aussi se comporter "comme une onde", ce qui lui permettait de traverser toute barrière ou distance pour échanger de l'information et interagir avec le monde physique. Quelques fois, la conscience subatomique entrerait en résonance avec certaines substances subatomiques (en d'autres mots, elle oscillerait à la même fréquence que celles-ci). Dans le modèle que Jahn et Dunne élaboraient peu à peu, les "atomes" de conscience se combinaient avec des atomes ordinaires – disons ceux d'un REG – et créaient une "molécule de conscience" dans laquelle le tout différait de ses composantes. Chacun des atomes originaux abandonnait alors son entité individuelle pour s'intégrer à une seule entité plus importante et plus complexe. En somme, fondamentalement, la théorie des deux chercheurs affirmait qu'une cohérence s'établissait entre le sujet et sa machine REG."
6 – L'observateur créatif, p.138

"C'est grâce à cet écran que l'observateur pouvait regarder attentivement le sujet en toute tranquillité, sans qu'il y ait la moindre possibilité d'échanges sensoriels entre eux.
La chance, déterminée par des calculs mathématiques savants, régissait les instruction données au "regardeur". Chaque fois que les instructions le lui dictaient, celui-ci devait fixer intensément l'autre personne sur l'écran pour essayer d'attirer son attention. Pendant ce temps, dans l'autre pièce, le "regardé", installé confortablement dans un fauteuil inclinable, avait reçu l'instruction de penser à toute autre chose qu'au fait qu'on le regardait peut-être.
Braud effectua ces expériences à seize reprises. Dans la majorité des cas, il y avait chez les regardés une activité électrodermique nettement plus grande quand ils étaient regardés que ce à quoi on s'attendrait dans un pourcentage lié à la chance (59% au lieu de 50%), même s'ils n'étaient pas conscients du fait. […]
C'est à partir de ces expériences que Braud acquit de plus en plus la conviction que les gens disposent de moyens de communiquer et de réagir à de l'attention éloignée, même quand ils n'en sont pas conscients."
7 – Rêves en commun, p.153
"Schlitz et Braud avaient entrepris une méta-analyse de toutes les recherches effectuées sur l'effet de l'intention sur d'autres êtres vivants. Des recherches menées un peu partout dans le monde avaient prouvé que l'intention humaine pouvait affecter les bactéries et la levure, les plantes, les fourmis, les poussins, les souris, les rats, les chats, les chiens, les cultures de cellules humaines et l'activité enzymatique. Des tests sur des êtres humains avaient prouvé qu'un groupe de personnes pouvait réellement avoir un effet sur des mouvements oculaires ou moteurs, la respiration, ou même sur les rythmes cérébraux d'un autre groupe d'individus. Les effets étaient certes minimes, mais ils se présentaient à répétition chez des gens ordinaires recrutés afin de tester cette aptitude pour la première fois.
Dans l'ensemble, selon la méta-analyse faite par Braud et Schlitz, les recherches donnaient un taux de réussite de 37%, comparé au résultat de 5% lié à la chance."
7 – Rêves en commun, p.155

"L'effet suscité chez les personnes agitées, par ceux qui tentaient des les calmer [avec l'intention, pas de contact ni d'échange], n'était que légèrement inférieur à l'effet que les gens avaient sur eux-mêmes quand ils employaient des techniques de relaxation. En termes statistiques, cela voulait dire que des gens pouvaient avoir sur d'autres gens quasiment le même effet psychocorporel que ce que ces derniers pourraient avoir sur eux-mêmes. Le fait de laisser une personne exprimer une bonne intention à l'égard d'une autre s'avérait presque aussi efficace qu'une thérapie biofeedback sur soi. […]
Quant aux recherches sur l'activité électrodermique, elles indiquaient un taux de réussite de 47%, comparé au résultat de 5% lié à la chance."
7 – Rêves en commun, p.154

"Les travaux de Braud laissent entendre que l'univers est dans une certaine mesure sous notre contrôle. Nos souhaits et nos intentions créent bel et bien notre réalité, et ils devraient nous servir à mener une vie plus heureuse, à bloquer toute influence défavorable et à nous maintenir dans une bulle protectrice de bonne volonté. Chacun de nous doit donc être attentif à ses souhaits, puisqu'il a le pouvoir de les réaliser !"
7 – Rêves en commun, p.162

"Les travaux de Braud apportaient la preuve de ce que bien d'autres scientifiques étaient en train de réaliser. Notre état d'être naturel en est un de relation, une sorte de tango ou d'influence réciproque constate. Au même titre que les particules atomiques qui nous constituent ne peuvent être séparées de l'espace et des autres particules qui les entourent, les êtres vivant ne peuvent être isolés les uns des autres. Un organisme vivant ayant une cohérence supérieure dans un système désordonné, aléatoire ou chaotique. L'état naturel du monde vivant semblait être l'ordre ou, en quelque sorte, un élan vers une plus grande cohérence. L'entropie semblait donc être la force dominante. Par l'observation et l'intention, nous avons en somme la capacité de projeter une sorte de superradiance dans le monde."
7 – Rêves en commun, p.163

"Backster avait donc essayé de brûler la feuille d'une plante pour ensuite mesurer sa réponse galvanique, comme il aurait mesuré la réponse de la peau d'une personne dont on vérifie les dires. Fait très intéressant, le pyrographe indiqua que la plante affichait la même réaction de montée de stress qu'un être humain ayant subit une brûlure à la main. Plus fascinant encore pour Hal, Backster avait brûlé la feuille d'une plante voisine qui n'était pas reliée à l'équipement. Or, la plante déjà testée, qui était toujours branchée au polygraphe, produisit de nouveau une réaction de "douleur" identique à celle qu'elle avait exprimée lorsqu'on avait brûlé sa propre feuille. Hal en conclut que la première plante avait reçu cette information grâce à un mécanisme extrasensoriel et qu'elle pouvait faire preuve d'empathie. Il semblait donc y avoir une forme d’inter-connectivité entre les êtres vivants.
On avait également observé l'"effet" Backster" entre les plantes et les animaux."
8 – La vision étendue, p.167

"Peu à peu, Puthoff et Targ commencèrent à y croire. Les humains, qu'ils soient doués ou non, semblent avoir la capacité latente de voir n'importe où à distance. Il est clair que les observateurs à distance les plus doués peuvent entrer dans une certaine dimension de la conscience qui leur permet de voir à distance partout dans le monde. Reste que l'inévitable conclusion des expériences des deux chercheurs fut la suivante : toute personne a la capacité de le faire à condition d'y être préparée, et ce, même si elle est très sceptique. L'ingrédient le plus important pour réussir est une atmosphère détendue, et même ludique, qui évite à dessein de causer de l'anxiété ou une anticipation nerveuse chez l'observateur à distance."
8 – La vision étendue, p.181
"En un sens, le Champ nous permet d'avoir tout l'univers à l'intérieur de nous. Ceux qui savent voir à distance ne captent psa quelque chose d'invisible pour le reste d'entre nous. Ils ne font qu'éliminer les distractions. Puisque chaque particule quantique enregistre le monde sous la forme d'ondes et transporte des images du monde à tout instant et à un niveau quantique très profond, un élément de la scène agit probablement comme une balise."
8 – La vision étendue, p.187
"Cependant, les recherches effectuées avec l'aide de Pat Price faisaient ressortir quelque chose de plus extraordinaire encore : elles laissaient entendre que les gens pouvaient "voir" dans le futur ou même dans le passé
Une des notions les plus inviolées, propre au sens que nous avons de nous-mêmes et de notre monde, est celle du temps et de l'espace. Pour nous, l'existence est comme un enchaînement d'événements que nous mesurons avec les montres, les calendriers et les étapes les plus importantes de notre vie. Nous naissons, nous grandissons, nous nous marrions, nous avons des enfants, nous accumulons des biens, maisons, objets -, et nous avons des animaux domestiques. Ce faisant, nous vieillissons, nous acheminant ainsi vers la mort. La preuve la plus tangible de la progression du temps est justement le fait que nous vieillissons physiquement.
Une autre notion inviolée issue de la physique classique est celle qui veut que le monde soit un lieu géométrique rempli d'objets concrets séparés par de l'espace. Selon cette notion, c'est l'espace entre ces objets qui détermine la sorte d'influence qu'un objet exerce sur un autre. Par conséquent, toujours d'après cette notion, si les objets sont à des kilomètres l'un de l'autre, ils ne peuvent avoir d'influence instantanée sur d'autres.
Les recherches menées avec Pat Price et celles du PEAR impliquaient petit à petit que, sur un plan plus fondamental d'existence, il n'existe ni espace ni temps, ni cause ni effet, ni rien qui frappe quelque chose d'autre et occasionne un événement dans l'espace et le temps. Les concepts newtoniens du temps et de l'espace absolus ou la vision d'Einstein d'une espace-temps relatif sont remplacés par quelque chose de plus authentique : l'univers existe dans une sorte de vaste "ici" où le "ici" représente tous les points de l'espace et du temps dans un simple moment. Si les particules subatomiques peuvent interagir au-delà du temps et de l'espace, il se peut aussi qu'il en soit de même pour la matière qu'elles composent. Dans le monde quantique du Champ, un monde subatomique de pur potentiel, la vie existe seulement comme un énorme présent."
9 – Ici et maintenant sans fin, p.192 - 193

"Schmidt créa de temps en temps des bandes de contrôle, c'est-à-dire des bandes où personne n'essayerait d'avoir un effet sur les clics gauches et droits. Comme il s'y attendait, quand il fit jouer ces bandes de contrôle, elles comportaient des clics droits et gauches répartis plus ou moins uniformément.
Le jour d'après, Schmidt demanda à un sujet d'apporter une des bandes chez lui, de l'écouter et d'essayer de faire venir davantage de clics dans son oreille droite. Par la suite, Shmidt fit faire le calcul de clics gauches et droits par son ordinateur. Le résultat sembla défier tout bon sens. En effet, Schmidt découvrit que le sujet avait réussi à changer les données de la machine, un peu comme s'il avait été présent lors de l'enregistrement initial. Qui plus est, ce résultat était aussi bon que les résultats de ses test habituels avec le REG, aussi bon que si la personne avait été assise devant la machine. […]
Il ne pensait pas que ses participants bénévoles avaient changé le passé, effacé une bande ou même refait une nouvelle bande. Selon lui, les "influenceurs" avaient modifié ce qui était survenu en premier lieu. Leur influence avait remonté le temps et affecté l'aspect aléatoire de la machine tel qu'il étai au moment de l'enregistrement initial. Les influenceurs n'avaient pas modifié ce qui s'était passé, mais ce qui se seraient passé initialement. Les intentions futures ou présentes agissent donc sur les probabilités initiales et déterminent quels événements se manifesteront."
9 – Ici et maintenant sans fin, p.201 - 202

"Les tests indiquent donc clairement que les effets Praussnitz-Kustner sur un système aléatoire comme un REG peuvent se produire à n'importe quel moment du passé ou du futur.
Schmidt découvrit également qu'il était important que "l'influenceur" soit le premier observateur. Si quelqu'un entendait la bande au préalable et l'écoutait avec attention, le système semblait moins "disposé" à toute influence ultérieure. Toute forme d'attention concentrée semblait donc figer le système en un état finalisé. Selon quelques études éparses, même l'observation par tout être vivant, humain ou animal, semblait empêcher toute tentative future d'influence."
9 – Ici et maintenant sans fin, p.202

"Ces guérisseurs semblaient tous avoir en commun une capacité à "s'effacer". La plupart avaient dit à Elisabeth qu'après avoir formulé leur intention, ils s'effaçaient et s'abandonnaient à une force de guérison supérieure, un peu comme s'ils ouvraient une porte et laissaient quelque chose de plus grand entrer en eux. Beaucoup de ceux qui avaient obtenu les meilleurs résultats avaient demandé de l'aide au monde des esprits ou à la conscience collective, ou même à un personnage religieux comme Jésus. Ils ne guérissaient pas en leur nom, égoïstement,m ais présentient plutôt une requête : "S'il te plaît, fais que cette personne puisse guérir". De plus, leur visualisation visait beaucoup à relaxer, à lâcher prise ou à laisser l'esprit, la lumière ou l'amour arriver. Que l'être invoqué soit Jésus ou la Femme araignée n'importait guère. […]
En fait, l'approche des guérisseurs de Targ laissait supposer qu'une mémoire collective de l'esprit de guérison pouvait être canalisée comme une force thérapeutique. Ainsi d'après ce modèle, il serait possible de traiter la maladie grâce à une forme de mémoire collective, comme si l'information contenue dans le Champ maintenait les êtres vivants en santé. […]
De tout cela il ressort que l'intention d'un guérisseur pourrait jouer un rôle aussi déterminant que son approche thérapeutique."
10 – Le vide qui guérit, p.227 – 228 - 229

"La révolution scientifique qui vient annonce la fin du dualisme sur tous les plans. Loin de détruire Dieu, la science prouve au contraire son existence pour la première fois, puisqu'elle démontre la présence d'une conscience collective supérieure. Désormais, il n'y a plus deux vérités, celle de la science et celle de la religion, car nous avons enfin une vision unifiée du monde.
Cette révolution de la pensée scientifique promet aussi de nous redonner le sens de l'optimisme, dont nous avait privés la vision aride de la philosophie du Xxè siècle, fortement dérivée des idées de la science. Nous ne sommes pas des êtres isolés menant un vie désespérante sur une planète solitaire au sein d'un univers indifférent. Nous n'avons jamais été seuls, car nous avons toujours fait partir du Grand Tout. Jamais nous n'avons cessé d'être au centre des choses, et ces dernières ne se sont jamais désintégrées, car ce centre les maintient ensemble et nous assurons cette cohésion.
Nous avons beaucoup plus de pouvoir que nous ne le pensons, que ce soit pour nous guérir nous-mêmes ou pour guérir ceux que nous aimons ou notre communauté. Chacun de nous a la capacité d'améliorer son sort et, tous ensemble, nous disposons d'un grand pouvoir collectif qui nous permet d'améliorer notre sort. Sur tous les plans notre vie est entre nos mains."
12 – L'âge du point zéro, p.266



Le champ de la cohérence universelle

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