samedi 28 novembre 2015

Journal de Calypso [17]

Mi novembre :

Thème de la séance : mener au coude au rond de longe en licol. 
Le pas se passe bien, mais je ne gère pas l'excitation au trot  (ou mal) : Je retrouve un peu les mêmes comportements qu'avec Plaisir, et ça me fait penser que c'est MOI qui ai un soucis dans mes demandes avec cet exercice là... Je note, je note. 

J'avais commencé par attacher une longe au licol, mais trop de réactions d'opposition, ma solution de confort : virer la longe. Quand le geste sera accepté sans longe (en liberté donc), il le sera mieux avec.

Comme d'habitude, j'ai de meilleurs moments en liberté qu'en longe, notamment des rameners sympas vu qu'on les a jamais trop appris, là j'admets le côté naturel du "jeu". Chouette.

Longtemps à essayer de capter l'attention et la garder. Dosage de gestes. 
J'ai à lutter comme d'habitude contre des déconcentrations diverses, chevaux qui rentrent au box, foin qui passe dans l'autre sens direction les poneys, l'herbe, les chiens... "CA LY PSO !" quand il me préfère l'extérieur, la tête revient "Merci !". 
J'ai finalement du trot plutôt régulier mais pas encore proche, et le cheval réagis toujours un peu trot et trop vite à mes gestes, surtout qu'il y en a que j'espère anodins et non suivis d'une réponse...

Réflexion : c'est normal, puisque depuis le début de notre travail je lui demande justement de réagir à chacun de mes mouvements et de mes changements de posture. Il interprète comme je lui ai appris à le faire. Ok, maintenant apprendre à jouer avec les intentions Elodie !

A la fin, passage de la brouette de granulés : alors là c'est foutu... Je veux terminer sur un ramener, mais chaque fois qu'il tourne vers moi, c'est pour me snober. (il vient, bien en face, puis tranquillement continue et passe à côté de moi au lieu de s'arrêter) Refaire 15 fois en essayant de réagir pas à pas et en lenteur, Dur ! Je profite d'un presque très bien pour stopper là.

Mi-novembre : 

Monté en licol dans la carrière de dressage, dur dur ! Concentration en vadrouille. 
Il veut brouter et draguer, surtout brouter. Cela faisait longtemps aussi que je ne l'ai pas monté sans embouchure, ça se sent. 

Transitions pas mal du tout, surtout les descendantes, mais direction très aléatoire, malgré stick en renfort. 
Je sors de la séance sur quelques bonnes choses, mais pas très fière de moi, me demandant si je n'avais pas foiré quelque chose avant, qui gâche le chemin de la monte en licol... 
Catherine est là pour entendre mon scepticisme, elle me dit : "Y a des jours avec et des jours sans". 

C'est dingue comme on l'accepte mal, ça. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de jour "sans", et je vois comment ça peut prendre la tête alors qu'effectivement, ce n'est qu'une séance ! Mais on remet tout en question, sans considérer ça comme faisant partie du chemin normal. Du coup ça me fait une réflexion intéressante sur ma propre réaction, et je finis bien sûr par digérer le jour dur, où malgré tout il y a eu des chouettes réponses. 

Mi-novembre 

Monté en filet dans la grande carrière, travail beaucoup au pas, songeant à une phrase que j'aime bien :  "depuis que je suis vieux je travaille beaucoup plus au pas. J'ai remarqué que les chevaux progressaient beaucoup plus vite depuis."  C'était un commentaire fb de je ne sais plus quel écuyer. L'importance du travail au pas... 

Je cherche un contact constant mais léger avec la bouche, et commence à apercevoir des sensations intéressantes. Tellement que j'en oublie presque les pauses, m'oblige à en donner.

Trot plus anarchique, je cherche la précision dans la direction. 
Galop demandé avec plus de poids à l'extérieur, car je l'ai revu galoper comme ça en liberté, contre-incurvé en fait, et à l'aise. "Mais oui ! J'avais oublié que naturellement ils ont moins de mal à galoper avec le bout du nez à l'extérieur !"
J'insiste un peu sur le galop, part plus facilement à droite qu'à gauche, et garde plus facilement aussi. Bonne direction au galop.
Transitions descendantes trop brusques, en fait à la voix il pile presque (trop efficace, j'ai déjà connu ça) et même quand je modifie ma position ça peut arriver aussi. A nuancer donc sur les prochaines séances.

Pendant le travail au galop j'ai abordé une barre par terre que Calypso a passée deux fois bien sans perdre l'allure, ce qui est chouette parce qu'il y a quelques séances il s'arrêtaient devant une barre abordée au pas. 

J'hésite à me tenter un petit obstacle : faudrait que je le refasse à pied d'abord, me dis-je. Ou pas, me réponds-je. Profitant de son dynamisme du jour, je l'amène devant un petit vertical installé, et nickel dès la première fois !! Saut dans la foulée, sans toucher, calme derrière. 
Transition au pas un peu plus loin, je descend et laisse sur cette nouveauté réussie. 

Fin novembre

 : 

Monté en filet dans la grande carrière. 
Le pas est top,  je commence à demander une légère incurvation sur des courbes larges, et à demander une réponse à la jambe intérieure pour des minis cessions latérales. 

Au trot, je me rends compte que c'est moins bien comme souvent, mais je vois vite pourquoi : "J'arrive pas à mettre de jambe !" Encore un problème personnel et pas du tout Calypsoyen (oui, Calypsoyen, c'est mon blog je mets les mots que je veux). 
J'ai tendance à monter avec peu de jambes, donc forcément quand j'en ai besoin, elles mettent du temps à se bouger. Ah ah. 

Je travaille les transitions : arrêt / trot, ça vient pas mal. J'aime la bonne différenciation que Calypso fait entre l'action isolée de la jambe intérieure et celle deux jambes d'impulsion, c'est cool.


Galop dur, ma position n'est pas assez stable ni fine. Ça plus la chaleur, ça donne un manque d'énergie et d'envie certain. Pas grave, je reste sur un départ correct et stoppe la séance. 

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