lundi 15 septembre 2014

Système de pensées en révision

Conclusion : Je ne suis pas encore assez sur la voie que j'ai choisie. 

Il a été dit récemment que je maltraitais les chevaux (pas directement, mais les échos sont venus à moi). 
J'ai été choquée, peinée, heurtée (tout à la fois, mais la peine à persisté plus que le reste)

Comme d'habitude, je me suis interrogée : Est-ce vrai ? Il me semble bien que non. Est-ce dit dans le but de me dénigrer ? Pas sûr du tout, le parleur n'étant pas de mes rares ennemis... Du moins je le crois. Alors ? 

Je me pense sur la voie inverse à la maltraitance, dans une évolution constante (loin d'être achevée encore) pour aller vers une meilleure relation avec les équidés, et il me semblait que cela devrait être visible même un minimum par les gens qui me fréquentent et me connaissent un peu. 
Mais non, finalement, pas du tout ? 

J'ai d'abord pensé que la personne et les gens en général étaient une fois de plus en tort, exagérant et incapables de voir mon dévouement complet (uff uff) à la pacification de mon comportement avec les chevaux et poneys. J'ai versé des larmes douloureuses dans l'éternel gouffre qui nous sépare de ces gens qui semblent pourtant proches [violons requis] : 
Si celui-ci qui me voit vivre et travailler depuis des mois est capable de me juger coupable de maltraitance, à quoi bon essayer de se laisser connaître ? 

Le livre que je lis en ce moment : "Le pouvoir de choisir - Annie Marquier" appelle ce genre de réaction et de réflexions : la victimite

Peu importe ma déception concernant ce jugement, exagéré ou non. Quelque chose que j'ai fait l'a déclenché, voilà l'information importante. 
Les émotions sont l'ornement du fait. Même si le déclencheur me semble bénin voire mal perçu, je peux me servir de cet avis extérieur comme d'un symptôme : j'utilise encore des gestes pouvant être vus comme violents ou agressifs, alors que je peux m'en passer. 

Et que je vais m'en passer

Conclusion : Je ne suis pas encore assez sur la voie que j'ai choisie, mais j'y travaille dur. 

"I'm not free, but i'm working on it"
(Stevi Wonder)


Conclusion bis : On m'a dit une fois qu'il ne fallait pas écrire sur ses problèmes, parce que ça embrouillait l'esprit et rendait les choses pires. AH AH AH. Écrire m'a sauvé, me sauve, me sauvera, et dégomme la peine avec une facilité dont je reste admirative.


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